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mardi, 30 décembre 2008

SANS POUDRE ET SANS REPROCHE

Le nègre est toujours analphabète, qui devine sans problème que tout est dans l'Aleph et qu'il est inutile de s'emplafonner une injection aux solvants de poussière en gravant des adjectifs pseudos-réels mais, en fait, totalement surréalistes, sur les battements de paupière que l'air étouffant du large enivre aussi bien qu'une sucette à la méthédrine non synthétisée. L'incompréhensible règne sans conséquence et en total épanouissement, n'en déplaise aux névrosées des chiffres abscons pour qui les mathématiques libidinales renvoient toujours aux calendriers grecs ou aux idées de Mars, volonté téméraire des rois qui pataugent dans la semoule de couscous aromatisée à la salsa flamboyante que le sel dépose sur les plaies. Se déchirent les griffes des parcs d'attraction quand, d'un coup de baguette magique, la fée électricité réinvente le chauffage glacial à la mousse de coriandre, laissant poindre la libido des virginités d'autre part bien qu'ici, une émulsion sur un téton, un riff de Telecaster sur un contrepoint de slow death, la flamboyance du groove en arpège des clefs de voûte que repeint en permanence le mouvement des balances sans overdub. Puzzle complet, un fragment d'abondance sourit devant les mines imaginaires qui tracent des rotondités symphoniquement silencieuses de leurs yeux abasourdis par le toucher polarisé des mots qu'une grenouille atomique laisse essaimer sur un nuage de vapeur transgénique, histoire de lancer un téléphérique souterrain sur les pentes planes d'une journée sans souci.

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