jeudi, 01 janvier 2009
LES MAREES PIETONNES
Les passants marchent toujours
Sur des trottoirs d'eau
Sans un brisant sur lequel
Poser leurs pieds amphibies
Les passants ne connaissent
Que l'argent des dauphins
Comme aéroglisseur fiable
Dans le spatio-temporel
Dans leur fauteuil sans roulettes
Lutins et faunes s'amusent
Sans se soucier de la véracité
Immolée sur les fragments de la pluie
11:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
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