dimanche, 04 janvier 2009
TROIS BAISERS
Il y a un langage
Pour les mondes sensuels
Tapisserie de rubis et topazes
Que le balladin imagine
Voir bouger au loin
De son propre regard
Il y a un langage
Pour le rimmel et les cils
Qui peignent sur le web
Des arabesques poivre et sel
Aux fluorescentes opalines
D'effleurement émouvant
Il y a un langage
D'impulsion immobile
A la fragrance antérieure
Paisible cambrure luisant
Juste avant les yeux
Du rayonnement infra-pourpre
08:54 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Un langage d'impulsion immobile
En 2002, je le traduisais ainsi :
Un peintre, un sculpteur, un poète.
Trois grains de sable dans un souffle de vent, fortuitement
...
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | dimanche, 04 janvier 2009
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