jeudi, 08 janvier 2009
QUELQUES SARMENTS
Sous la couette
Aux mille senteurs
Une braise délicate
Réchauffe les membranes
Dans un trémolo permanent
Venu du fond des âges
Elle remonte les capillaires
Pour incendier les pétales
Dans d'innombrables caresses
Que des yeux mutins
Peignent aux arômes
De la chaleur s'il en faut
11:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
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