mardi, 13 janvier 2009
AUX FRONTIERES DU PLOMB
Le plomb a ses limites
Surtout dans le langage
D'où le merveilleux émerge
Uniquement dans la mort
Des nombres et de leurs dérivés
A la lisière du plomb
Les palombes tombent
Les palourdes aussi
La répétition musculeuse advient
Ou n'advient pas
L'épure des syntaxes
Se pare de pourpre
Avant d'envoler sa neige
Vers les territoires du noir
Sous lequel brillent
Les vertes prairies argentées
13:28 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Le plomb tombe mal
Dans la soupe des petits enfants
Leurs mains cherchent au mur
Une faille pour se faufiler
Hors du monde
Le plomb tombe mal
Sur les épaules de ton manteau
La laine de tes souffrances
Le tricot des injustices
Tu prends ma vie
Le plomb tombe mal
Qui fait des gouttes de soldats
Comme la toxicité des idées
Sous le talon ennemi ta jolie tête
Nos sourires des jarres de terre
Écrit par : r_i_d | mardi, 13 janvier 2009
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