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vendredi, 16 janvier 2009

WRITING IS DANGEROUS

Ecrire c'est parler
Sans mots pour le dire
En regardant tomber
Les échardes dans la brûlure
Qui transperce la nuit
Enluminant le vent sylvestre
De son parfum atonal
Au son aussi voluptueux
Que celui d'un lotus
Qui émerge d'un lac gelé
Au beau milieu d'un printemps
De folie et d'inconséquence

Commentaires

Ecrire c'est...

On touche de l'homme comme on touche du violon. Dans l'orbe de l'âme, l'archet effleure, la blessure s'ébruite dans le silence après la note. Luthier penché sur l'établi, mains caressantes glissées sur le vernis, un poète cherche la veine du bois sous les éclats qui l'agressent.

MCT.-Feuilles froissées

Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | vendredi, 16 janvier 2009

DU SOLITAIRE DANS SON VAISSEAU DE BOIS

La folie nous pousse sur les glaces minces
Du désespoir à la poursuite des bouquets de l'amour
Emportés par des bourrasques de réalités pratiques
Nées de nos imaginations contraintes

Ton cri ressembla à celui du verre brisé ;
Dans ta bouche soudainement une nuit sonore ;
Un trou d'eau froide voulait t’épouser
Lorsque tu m’appelais à l’aide : « Petit soleil ! »

La conséquence de la folie est encore la folie,
Une critique de la raison pure,
Une écharde de malheur dans la peau des jours
Du solitaire dans son vaisseau de bois.

Écrit par : r_i_d | samedi, 17 janvier 2009

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