jeudi, 29 janvier 2009
MORDORURE DE PESTILENCE
L'arc d'Apollon
Bandé par les doigts
Gracieux d'Ezechiel
Dévoile les pulps fictions
Au son langoureux
Des lasers dépouilleurs
Qui éradiquent les idées
Malignes de la pureté
Dans de sombres torrents
De flammes noires
Aux bannières étoilées
Par le crash permanent
De supernovae désexcisées
En orbite autour des temples
Fermés au public
Pour cause de névralgies impubères
Et dans la vallée de la mort
S'illuminent les gourgandines
Racoleuses aux venins multiples
Des métamorphes de combat
Les ongles enduits de curare
Les yeux démystifiés
Par la saveur naturelle
Des boules de feu glacées
Qu'on récolte sur les marronniers
Pour le jonglage éperdu
Que de funambules mariniers
Pratiquent en apnée supersonique
Sur les trachées effervescentes
D'une voie lactée
Par les effluves de vers
Avec lesquels le bitume galactique
Enduit des stances incendiaires
Dans les chaudrons frigides
Des dérélictions d'outre-rien
Où de pimpantes héroïnomanes
Vantent les mérites du pop-corn pyrophile
En injection sous-cutanée
Ou en hydratation lourde
Sur les sarments veloutés
Des cyprines à la nitroglycérine
10:48 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Ce " pop-corn pyrophile " est inénarrable... !
Écrit par : Christophe Borhen | jeudi, 29 janvier 2009
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