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jeudi, 05 février 2009

HAUT LES FILLES

Que fait donc Baby Blue
Dans les bras de Tom Payne
A danser le long de l'Highway 61
Encore un truc de blonde
Qui fume des brunes
Au lieu de s'occuper
De l'herbe qui fait rire
Ou de l'ecstasy
Qu'on récolte les bras ouverts
Et les pas raccourcis

Et qu'en est-il de Lucy
Dont le ciel est de diamant
Tout autour du panoramique
Qu'une tour projette
Sur la pacotille des docks
Que des caméléons repeignent
En sanglots d'ivoire
Ou en flocons d'ébène
Suivant les doubles vues
Des verres à la réfraction pourpre

Moi je préfère Emily
Question de siècle ou de psyché
Une violence d'épouvantail
Pour les maîtres astronomes
Dans l'interstellarité polaire
Où les boosters s'éclatent
A réinventer des murs
En préludes ubuesques
A d'insouciantes réunifications
Au-delà des barbelés nucléaires

Commentaires

BAS LES MASQUES

Aux mêmes heures régulières
La prophétesse Ulla vient répondre
Aux minitels de soirée égorgée
Tapotant dans le silence cuivré
Les sourires en commandite par actions
Qui refluent aux infortunés payeurs
Ils s’appellent Stevie Wonder sur le net
Elles répondent au patronyme de Ginger Rogers
Entremêlement du réel et du désiré
Le désir en chapelure qui fait monter la farce
Un truc de condamnés
Prenant son temps à minuit passé
Une chaude larme d’hiver au rabais
Qui fait oublier la chaude pisse

L’Oscar pour Kittie Foyle en 1940
Que les anciens ont fini par oublier
Que les récents exhument sans voir
Connue avec Fred Astaire
Qui n’a jamais été son époux
Le couple immortel crève l’écran
À la percée du réel étendu sur la toile
Maniant les pointes de Shall We Dance
Pour partir à Carioca à la levée du cinéma
Où les prostitués sont belles
Et les gangsters de grands seigneurs

Vers la multiplication des sites de rencontres
En nouveaux eldorado aphrodisiaques de rien
Les clics vomissent sur tous les chics
Les affichettes font défiler les gueules purpurines
Sous le manteau des atrocités adultes
Mettant bas pour les jambes à l’équerre
Les corps sous-jacents s’effacent
D'un même écart de conduite

Écrit par : pseudonymes1 | vendredi, 06 février 2009

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