Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 09 février 2009

NECTAR DE POISON

Le vent lèche les écoutilles
Des parfums de passage
Dans la chevelure intime
D'une déesse au sein fabuleux
Dont les filles s'enveniment
Des sels de bain en floraison
Qui nacrent l'or de la peau
Et glissent en caresses
Sur les courbes du temps
Qui gémit en pleurant
Des gouttes de sang frais
Sur les pontons humides
Où des vierges insouciantes
Offrent la ferveur de leurs délices
En partage d'ouverture à l'alizé

Commentaires

LES TOXINES DU MIEL

Depuis les profondeurs des ballasts
L’odeur des kérogènes pyrolysés
Cinq cent mètres sous la surface
Se dresse la coiffe de la druidesse
Par-dessus la nudité du voile cristallin
Que les filles stériles d’Hécate subjuguent
Cachant les poignards sous un croissant de tiare
Lustrant la coque de titane de la chevelure d’Uranie
Perdue dans les sombres calculs du nombre d’or
Coupant le globe en son centre hémisphérique
Offrant les tranches du ciel à ses servantes
Pour qu’elles disent la bonne aventure aux passants
Qui donnent une pièce pour conjurer le mauvais sort
Buvant dans la gourde du destin le miel de confiance
Lisant dans les points de beauté de leur peau mat
Le nombre des jours restants puceaux des années
Glissant sur l’aura d’un cône de lumière
Quand la déesse donne un copeau de matière
Aux voyageurs illuminés du sans souci
Une courbe de l’espace vers la ville sainte
Infléchie par les feux-follets qui dansent sur la tombe

La robe étoilée divine se pose sur le matelot
Lui donnant une cape à toute épreuve
Une bouée de sauvetage en plein désert
Contre l’épreuve de la nuit où Priape est le roi
Qu’Hymen révère par l’offrande de ses emblèmes
Une marjolaine jouant de la flûte
Sous le contrôle d’un anneau d’or
Le mythe élu mythologique
Assemblé dans un charivari de bonnes volontés
Sur des limons desséchés par les tempêtes
Où les crustacés se rencontrent
À la vue d’un drone qui succède au Nautilus
La dépêche de la flore
Où les vierges sortent des coquillages
Par milliers de beautés jouvencelles
D’un paradis terrestre qu’il faut taire
Que je connais et me réserve
Y allant par temps froid ou grand vent
Les submersibles délires de l’Aphrodie
Quand le faune s’écrit après l’orgasme
Que ce pays chéri ne l’a jamais quitté

Écrit par : pseudonymes1 | mardi, 10 février 2009

Les commentaires sont fermés.