mardi, 10 février 2009
AU GRES DES VOGUES
Les pompes sont toujours funèbres
Pour les marcheurs du vent
Dont les fastes funéraires
Marchent sous les élans
Qui se laissent humblement pomper
Par le bout rouge incandescence
Des lèvres de la lune
Apposant des scellés
Ouverts par mégarde
Sur des perditions en des routes
18:13 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Ah... la poésie savante... En clair ?
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Les lavandières sont tenues au lavoir à blanchir le vélin...
La meunière est d'astreinte au moulin...
Les ailes font la grande roue en compagnie de la brise...
Les lapins jouent à saut-de-monton avec les ombres déchaînées dans le pré vert...
Tantôt à colin-maillard, tantôt à chat-perché sur le gnomon, sous le regard des fées ou celui des sorciers, les poètes sont le jouet des mots impassibles...
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Et pendant ce temps... Les hommes font la guerre... celle des mots d'usage en poésie est aisée ! Elle ne produit que de la lymphe à peine visible dans sa nitescence.
mct
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | mardi, 10 février 2009
Viens juste de m'en apercevoir : avais lu " Au grès des Vosges ".
Sûr que vous écrivez des lignes bleues...
Écrit par : Christophe Borhen | mercredi, 11 février 2009
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