samedi, 14 février 2009
PEINDRE LES NUES
Le poète n'espère rien
Et c'est bien pour cela
Que l'attention lui permet
D'être le réceptacle
Des fragrances du monde
Orchidées de velours
Qui déploient leur faste
Sur le tartan éloquent
Qui anime sa langue
Du sanglot des femmes
Ecartelées dans une vague
De jouissance aux merveilles
09:52 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
c'est beau
Écrit par : nat | dimanche, 15 février 2009
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