dimanche, 22 février 2009
PLAN SOUS LA COMETE
Au commencement les luges
Comme des tétards violacés
Attirés par les néons fluorescents
Qui décorent la surface de rien
C'est du pur fun cette montée vers le rêve qui se concrétise par l'apprentissage du bricolage et de la maçonnerie et par l'omission de la charpente
Vient le temps
Du travail de nuit
Dans la mine d'ébène
En apnée de préférence
Comme une cure de désintox
Ou un sniff de nitroglycérine
Là c'est l'éclate au sens pas propre et non figuratif du gravat qui se désamoncelle en lambeaux de végétation du style tatouages à l'ammoniaque
Puis au même instant
Un son rétablit l'électricité
Pour la réinvention du rock'n'roll
Vertigo du fandango
U2 dit le solitaire
Toi-même lui répond l'écho
Des katioushas aux ogives
Chargées de phosphore blanc
Comme quoi s'achève toujours bien
Ce qui ne commence jamais
09:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
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