lundi, 30 mars 2009
CRITIQUE LITTERAIRE
Au café du commerce
Situé sur le port
Une armée d'éclopés
Exhibent les cors purulents
Qu'une langue noirâtre
Laisse dégorger de leur jus
Les matamores de quartier
Décrivent aux sourds
L'ombre incertaine
De leur absence de cécité
Jouissant des remugles
Dont ils parent leurs jugements
Jamais troupe de comiques
N'eût plus sérieuse opinion
De ses fantaisies débiles
Que n'écoutent pas
Ceux qui embarquent
Pour détruire Troie
Il en est d'autres
Pour attendre des actes
Sans voir que faire
N'est pas s'agiter
Et que la force brille
Sans besoin d'exhiber
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Commentaires
Santiago l'enchanteur
Traçait son alphabet
Avec la barbe à papa
Lorsqu'il déclarait sa flamme
Ca changeait quelques choses
Parmi les ombres
Sur la terre battue
Les cerfs-volants flottaient
La poussière étincelait
Les enfants l'escortaient
Du matin jusqu'au soir
A la roulotte
Il chantait des sevillanas
Les moineaux s'endormaient
En frissonnant
Autour de la place
Les tilleuls embaumaient les étoiles
La madone souriait aux anges
Suspendus au clocher
Sans tambour ni trompette
Il animait l'existence
Avec sa pomme d'amour
Santiago l'enchanteur
MCT - BRINDEZINGUE
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | lundi, 30 mars 2009
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