jeudi, 02 avril 2009
MALABAR TREBLINKA
Dans la sauce bolognaise
Les spaghettis se disputent
A grand renfort d'idées
Aussi creuses que périmées
Trolls et lutins s'en amusent
Les pensées aussi plates
Qu'une trace de bulldozer
Sur un charnier serbo-croate
Aux accents intégristes
De l'hymne à la joie
17:45 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Une pensée n'est jamais plate.
(Pour avoir travaillé un certain temps aux "Pâtes Alpina Croix de Savoie", je peux vous assurer que ce poème n'est pas nouille. Côté sauces d'accompagnement, il faut aller chez Panzani, mais à Lyon, ils ont négligé ma candidature, je n'ose pas me prononcer en matière de tomacouli faute d'avoir pu expérimenter)
Une idée n'est pas une pensée mais un des vecteurs qui l'achemine.
Une pensée est ouverte ou fermée ; le degré d'ouverture ou de fermeture (c'est une question de point de vue et à chacun son belvédère) permet à la parole d'exprimer l'essentiel, plus ou moins.
Tout en sachant que l'essentiel est "tout et rien".
Est-ce la raison pour laquelle une armée de "sans ciel" éclate de rire jusqu'aux larmes, de joie, il va sans dire ?
mct
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | jeudi, 02 avril 2009
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