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vendredi, 03 avril 2009

INFUSAIN

Il n'est pas de plus grand dessin
Que le poème lui-même
Sans gentillesse et sans raison
Un trait d'acide moelleux
Une langue de feu épanoui
Une balafre au coeur de la beauté
Qui s'envenime en corolle

Il n'est pas de plus grand dessein
Que le poème lui-même
Sans intention et sans contrainte
Le portrait d'un instant
Epuré de toute part
Comme le fil d'un rasoir
Sur la gorge de l'été

Commentaires

The poet reveals the truth
Of the continuous unfurling flag of history
As it sits atop every current reality
Blowing in the ill or kind wind
Of that season of humanity
Only the poet has access to that highest of places
Where the stomachs of Phillistines wrench and knot
When facing the majesty of the mountain
Upon which the poet lives with the words

Écrit par : Val | vendredi, 03 avril 2009

***Le portrait d'un instant
Épuré de toute part***

Tout est donné à vivre à travers cet instant passif.
Le receveur est-il compatible avec le donneur ?
Tout un mystère entre l'homme et la vie qui formatera sa poésie...
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Je vois la porte ouverte. Je suis seul livré au temps ; j'entre dans l'instant qui m'embrase, me caresse ou me taraude. Je suis le nouveau-né, j'englobe les gestes, tous les gestes, tous les chants, la violence des bruits incluse ; je suis un buvard dispensé de les restituer dans l'immédiateté de ma nacelle, pour l'heure, j'ai juste obligation d'irradier ; ces caresses furent et seront ma boussole dans l'invisibilité du vivant à l'écoute de l'autre. Je me prénomme Clément.

MCT - La clé USB, Roman
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Le poète est un homme qui ose montrer son buvard ou qui le "restaure" ; la poésie est son assistant de mise en scène...

Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | samedi, 04 avril 2009

décidément, s'il n'en reste qu'un...

Écrit par : Gaël | samedi, 04 avril 2009

Le jour où nous parvenons à entendre un oiseau chanter sur l'arbre de vie... nous apprenons à parler sans mot dire... nous caressons le vivant en soi...

En cet instant-là, nous écrivons notre premier poème par inadvertance... et nous sommes condamnés à nous évertuer...

Et nous sommes condamnés au vivant qui nous habite pour exprimer son souffle en instance d'existence...

Je crois qu'en écoutant l'autre, notamment lorsqu'il me choque ou m'importune, j'apprends mot à mot à parler de l'amour qui me maintient à l'écoute de l'existence en soi... c'est-à-dire, à celle du vivant qui nous habite intensément... inéluctablement...

Et vous ?

mct

Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | samedi, 04 avril 2009

Comprend rien a vos poêmes,on a tendance a reprocher ce que l'on a du mal a affirmer sur nous mêmes hein!!
bref continuez a vaguoté c'est de plus en plus difficile de s'abstenir lol

Écrit par : Charles | dimanche, 05 avril 2009

Ce que l'on déteste le plus chez l'autre (les autres) c'est ce qui nous ressemble le plus au fond... Difficile...
Is'nt it ?

Écrit par : Ma maman veut pas | dimanche, 05 avril 2009

On ne decide pas de ce qui nous rendent heureux...Même sans coeur on ne choisi pas un sexe ou une image.
Le coeur battera toujours pour certains
!!!

Écrit par : Charles | mardi, 07 avril 2009

Les commentaires sont fermés.