dimanche, 19 avril 2009
FEU VERT
Je tresse des torrents
En forme de volutes
Transparence des aigus
Pour les morts nouveaux-nés
Combien de village
Combien de route
Assis sur une poutre
Un colibri s'enflamme
Et la roue tourne
En corrida new age
Spectacle sans relâche
Du plasma transgénique
Coloriage des saveurs
Du son dans les narines
Du feu au fond des yeux
Et des rigoles de venin
Perlant d'un sein
Et toi passant provisoire
Ce reflet entre les mains
Sais-tu qui lit ou qui écrit
Ce marchepied souterrain
Une danseuse au pied léger
Envenime ton destin
De ses colifichets charmants
Paprika d'un lendemain
Où la fête bat son plein
Viens ma belle
Le sourire n'attend pas
L'électricité flambe
Dans nos pupilles étonnantes
10:50 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
rouge glace
tu délaces des carcans
en signe de soumission
opacité du grave
pour aveugles clairvoyants
combien de désert
combien de statue
debout face au vent
un chêne se courbe
et la pluie se fige
en rideau de lumière
apocalypse cinglant
de la lessive mentale
goût des tons
odeurs pleins les oreilles
un miroir sous les cils
et des perles de jouvence
résonnant dans la voix
et lui éphémère à l’affût
cet éclat dans l’œil
sait-il qui danse et qui voit
ce ballet aérien
un chevalier aux couleurs arc-en-ciel
défriche l’atmosphère
de ces illusions confortables
saccage d’un hier
où le circulaire n’a de sortie
laisse douceur
les armes rient
la blessure apaise
les iris survoltés
Écrit par : @ude | lundi, 20 avril 2009
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