lundi, 20 avril 2009
PROMOTION IMMOBILIERE
L'incompétence morale
Est un vrai bonheur
Pour les forçats évadés
Du bagne dégradant
Des lois et règlements
Basés sur le profit
Les vieux enchaînés
Par des pupilles volontaires
Voient de la régression
Comme ils virent le progrès
De leur incompétence notoire
En matière de fixations et vertige
Ils se la pètent
Comme d'autre se la joue
Flûte ou pipeau
On s'en balance
Au doux pays charmant
Des yeux de la contredanse
12:19 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Aux sans abri qui immobiles, errent sans promotion... au hasard de votre texte... mémoire sans profit :
Le 09 août 2005 à Lyon... j'étais rmiste avec trois sous pour m'offrir deux fruits sans faire la manche au marché des producteurs le mercredi, Place Carnot.
J'ai proposé d'offrir une pêche à un jeune mendiant écroulé devant le CNP, rue de la barre, il semblait étonné mais il a tendu la main en silence, sans sourire puis il a ramassé les pièces qu'on lui avait jetées, c'est alors qu'il s'est levé pour marcher sur le trorroir. Il ne s'est pas retourné. Il m'a reçue avec un merci qui se tait. Je me suis sentie tellement humble au sein de sa réanimation... Il me donnait tout pour rien.
Cette expérience immobile, hier, a traversé mon écriture, offrir un poème comme on offre une pêche à celui que la vie désabrite...
Plus tard, j'ai croisé Yvon Le Men au Festival Parole ambulante ; nous avons échangé quelque parole ; il déclamait : Donne-moi un poème... J'ai traduit "Donne-moi une pêche"... depuis, je tente de traverser ce qui m'a traversée lorsque j'écris...
Ceci n'est pas un commentaire mais une prière... "Donne-moi un poème..."
Marie-Christine
Écrit par : La meunière | lundi, 20 avril 2009
CADEAU
En un mogre
Enfin chez les pogrèmes
Ces poissons là attrapent les pêcheurs
Ils sont comme du bon pain
Pour les estampes du vide
des pierres-à-crocs pour dragonauds
Mais là n'est aucun port
seulement un échouage en creux
Point d'Ulysses ni tac-au-tac
Dans la grande bourriche des toiles
Au lieu d'Ariane des interstices
et d'aucun ne revit la rive
Écrit par : Pessah | mardi, 28 avril 2009
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