jeudi, 09 juillet 2009
UN PAYS JEUNE COMME LAO TSEU
De nos tipis en plexiglas
Nous allumons des tambours
Au scalp mordoré
Tapissant la brume de velours
D’une moelle où nos frères
Reconnaissent le sang des braves
Vert comme la lune en hiver
Rouge comme la neige bleue
Dont les stances modulent
Les collines de coriandre
Sur lesquelles se rejoue
Le casse du siècle
Dans le sourire du vent
La chaleur du blizzard
Et l’outrage fait au temps
Tu l’as dit l’indien
Des guitares à la main
Douces comme des scalpels
A l’atomique design
Profilage subsonique
Carénage de tendresse
Un panzerfaust ouvert
Sur les crépuscules anciens
Végétations affriolantes
Qui dessinent des volutes
Sur l’air du temps
Et nos chevaux galopent
Sur des pistes de fortune
Ne laissant en guise d’empreinte
Que la trace salée
Des étincelles de leurs sabots13:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
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