vendredi, 30 octobre 2009
OTTOMANE
Aux portes d’Istamboul
Quelques souvenirs souriants
De Constantinople
De vieux ossements byzantins
Rappellent la magnificence
Des rêves de gloire
Langoureusement
Le Bosphore se dilate
En vagues de tiédeur
Pendant que les souks
Bruissent de mille chaleurs
La fraîcheur s’étend
En une mer si noire
Qu’elle ressemble à la nuit
Parsemée d’étoiles
Aux prénoms si lointains
Le temps se fige
En une hyperbole d’aurore
Défragmentée par la douceur
D’un foyer si tranquille09:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
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