dimanche, 22 novembre 2009
EPOPEE DU ZERO
Des guerriers sans armure
A main nue
Dagues et couteaux
Claymores en un clin d'œil
Des aigles au plumage de feu
Des rivières en furie
La mer qu'on déchaîne
Pour des caresses sans égal
Des lances ou des cyprès
Un chêne ou un charme
Quand l'encens se parfume
Aux essences d'irréel
Et des femmes au velours d'hirondelle, comme le chant d'un oiseau barbare qui manie le shuriken comme une caresse d'hydromel, lente montée vers la profondeur du temps, stabilisé sur l'éclat d'un instant, sourire du cimeterre qui regarde les têtes rouler sous les yeux de la méduse
Des mondes au poignet
Un viatique d'insouciance
Rien ne se démontre
Mais tout est démontable
D'un orgasme en puzzle
Un puzzle d'or en gamme
Monte les étamines
Vers les gerbes de la réjouissance
Considérable comme la poudre
Insatiable comme les plastiques
Que la fusion froide défigure
En arpèges de palimpseste
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
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