vendredi, 15 janvier 2010
FUTILE EN DIABLE
Des chariots de paille
Cheminent sur la prairie
Un vent de feu
Tourbillonne gaiement
Dans les châsses vermoulues
Qui transpirent l'aventure
Qu'elles croient être une bouée
Des châteaux de cartes
Reportent l'effondrement
Ad vitam aeternam
Laissant les babillages
Monter en volutes
Vers les toits incertains
D'icones estampées par le givre
Sous le vent charmant
Le feu repose tranquille
Blanc comme une neige sans tain
A l'ébène aussi prégnante
Qu'un rayonnement de douceur
Dans le lit d'un faucon
Dont l'erre sans vol perce l'été
17:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
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