jeudi, 18 février 2010
FLAMMES ARGENTINES
Le bord des nuages
C'est l'entrepôt des autobus
De temps en temps
Un chauffeur s'en évade
Pour dire l'heure des étoiles
L'oeil décollé
Du plafond de faïence
Le piano n'est jamais trop étroit
Extensible à l'infini
Pour teindre l'évanescence
Des couleurs élimées
Se faisant passer pour des idées
Il faut brûler pour s'évader
Dit-elle en souriant
Ou ne souriant pas
Peu importe au fond
Aucune porte ne résiste
A l'haleine du cristal
11:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.