jeudi, 15 juillet 2010
GENMAICHA
A l'atelier des instants
De petites mains cisèlent les secondes
Calligrammes mordorés
Aux veinules translucides
Aromatisées de fraîcheur
Gorgée après gorgée
Les gouttes d'ambre solaire
Dessinent au fronton
De virtuoses fantaisies
Aux parfums délicats
Comme l'obole de la rosée
Qui cascade langoureusement
Le long des pétales veloutés
Qu'un magicien dispendieux
Répand en pluie de sucre
16:34 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Très très beau. Très travaillé, délicatement créé; et sobrement pensé
Bravo!
Écrit par : anna | jeudi, 15 juillet 2010
"une infinité de singes tapant sur des claviers de manière aléatoire pendant l'éternité finiraient par produire la littérature universelle."
à part ça, y'a aussi un gros problème du côté de l'harmonie rythmique et sonore: des lignes bancales, trop courtes ou trop longues.
La cucaracha, la cucaracha, ya no puede caminar,
porque le falta, porque le falta, una pata par'andar.
Écrit par : YJ | dimanche, 25 juillet 2010
Est-ce que, par hasard, ... on ne vous aurait pas bercé un peu trop près du mur ...?
Franchement !
Écrit par : patrivosms | dimanche, 22 août 2010
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