mercredi, 22 septembre 2010
EN TERRASSE
Et Maria passe
Sa robe déroulant des volutes
De moire et d'ivoire
Sur les flammes
Et Maria danse
Coulant calanques et criques
En laissant ruisseler sur sa croupe
Les frissons de tendresse
Que lui inspire le vent
Juste paisible
La terre souriante
Regarde défiler la joie
Au bras de tout un chacun
Des serveurs pressés
Rédigent les parfums
Qui aromatisent ses glaces
23:11 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Poème sensible.
Il me renvoie à Arnaldo Calveyra, Maïs en grégorien, Actes sud, page 112 :
...
Tes pas dans ceux de la mélopée, à cet instant ils lui laissent un brin d'avantage comme dans les jeux d'enfants du pays d'entre les fleuves, on l'éloigne, les moines avancent parce que la mélodie avance, la courbe de leurs pas visible dans le chant.
Les pages du livre comme ceux qui chantent. Le récitatif se modifie imperceptiblement, la mélodie passe furtivement, même si en profondeur il règne une grande activité. On dirait que ce qu'ils disent est toujours pareil, qu'ils parlent toujours des mêmes choses.
...
Écrit par : Marie-Christine Touchemoulin | jeudi, 23 septembre 2010
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