vendredi, 01 octobre 2010
LES GRECS ELECTRIQUES
Labourer le marbre
Dans une caresse de pluie
Douce et chaude
Comme le feu
Sur lequel danse
La glace vermeille
A la grâce d'une treille
Ou d'un nuage d'abeille
Dans le vitrail qui ruisselle
Les alluvions s'émerveillent
Du peuplement d'un ciel
Dont les frissons pâles
Emincent les transes
Un archet jouant du bleu
Sur des pages où l'aube
Ne connaît ni cru ni cuit
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