Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 16 octobre 2010

SEUL LE BOUFFON

Délié par mon propre sang
Dans l'impensé de la caresse
Les alphabets s'inventent
Et sont visibles à l'os

Au présent hors mathématiques
Sans appartements pour l'accueil
Noyé dans la saveur aurifère
L'ombre abrase toute séduction

Sans esprit présumé ni hameçon
Surfant sur un skate épouvantant le monde
Le coeur se démodélise à l'infini
Qu'un orgue brode au point de croix

Les bouffons seuls et les crabes
Croient voir un dehors
Le dit du silence fait voler
Les poissons sans filets

Révolution s'appelle rédemption
Pour un sourire sans spectateurs
A l'observation rebelle
Les édentés se paient d'impudence

Pourquoi donc aller ailleurs
Quémander des faveurs
Quand l'avenue n'est qu'un présent
Où l'amour s'enflamme admirable

Pas de train pour l'apocalypse
Métros et sous-marins peut-être
Du cristal dans les ruines
Où l'avenir n'est qu'un souvenir

Les commentaires sont fermés.