mercredi, 10 novembre 2010
DU VENT DANS LES OREILLES
On rattrape le présent
Grâce aux aérofreins
Finie la stratégie du lemming
Qui aboie le long des autoroutes
De l'information illusoire
Le présent s'assoit
A l'heure de l'apéro
Devant une Bloody Mary
Qui rend hommage
A la branche de céleri
Et l'on se marre
Des mines frigides
Que les circonstances écroulent
En tombereaux de coriandre
Dans l'alizé primordial
13:42 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Okay Gilles, as a poet, I covet the second stanza because it is complete in itself, can stand alone but since you have written more, the entire work is seriously wonderful. :)
Écrit par : Val | mercredi, 10 novembre 2010
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