lundi, 22 novembre 2010
AUBADE NATURISTE
Rai de soleil sous les feuillages
Un instant brutal caresse
La saveur des hirondelles
Dans l'insolence de son envol
Ce matin du bleu sur les paupière
Un blues joyeux pour la route
Une musique à faire pâlir
Tous les carnavals sans arôme
Des torrents d'arpèges s'évaporent
Dans l'arabesque d'un solstice
Perché sur la plus basse branche
D'un puits de ginseng
Il ne passe que des mouettes
Sans aucun rivage pour se poser
Elles sortent simplement des yeux
Et peuplent l'horizon de leurs évolutions
Dans la colonne vertébrale
D'un geyser horizontal
L'aubépine a pondu ses merveilles
D'un luxe aux reflets cisterciens
09:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
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