mardi, 28 décembre 2010
OUTILLAGE
Les mots sont aussi vides
Qu'un doigt pointant la lune
Un soir de pleine brume
Le sortilège sculpte la nuit
En formes de brouillard
Parant la plaine et l'horizon
De l'ombre persistante
D'un théâtre chinois
Ou les riches esclaves se croient acteurs
Et les nantis démunis
Se reconnaissent d'un clin d'oeil
En simple spectateur
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