samedi, 26 mars 2011
SE LA JOUER
La poésie a le triomphe modeste
Quand sur les champs du génocide
Ne subsiste à peine qu'un murmure
Et plus un seul gladiateur
La poésie est une sottise
Dit le prédateur aux yeux
Dans lesquels germe le velours
D'un son comme un joyau
Fais le tour du cadran
Mon bel ami
Dix mille siècles
En une seconde
De quoi nourrir
Des milliards d'affamés
Et raconte-moi tes voyages
Sur la porcelaine et le thé
Dans l'infusion et ses volutes
Qui serpentent sur tes épaules
Je te relie de loin en loin
Toujours au creux de la main
Sur des écritures aux cheveux noirs
Sur des écritoires aux chemins durs
Sur la peau tendre inondée
Des fleurs de ton sourire
21:38 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
I like this one the best Gilles-Marie. :)
Écrit par : Val | dimanche, 27 mars 2011
L'onde d'histoire mangerá presque tout...presque:
"Et là-bas son appel perçant nous invite à la rejoindre,
et la nuit aux subtiles oreilles
cherche à transmettre au-delà des flots qui nous séparent
ces mots qu'on ne comprend pas,
cette voix mystérieuse..." - Sappho
Écrit par : bmcclellan | dimanche, 27 mars 2011
" fais le tour du cadran" bel ami...
Reviens là nous dire les voyages affichés en bruit de mots dans les pages, les manuscrits...sors tes écritoires bel ami, il est voyages immobiles que l'on fait dans la réminiscence d'un parfum, , des voyages immobiles et à l'intensité d'un ouragan...
Écrit par : Nath | dimanche, 01 mai 2011
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