Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 26 mars 2011

SE LA JOUER

La poésie a le triomphe modeste

Quand sur les champs du génocide

Ne subsiste à peine qu'un murmure

Et plus un seul gladiateur

 

La poésie est une sottise

Dit le prédateur aux yeux

Dans lesquels germe le velours

D'un son comme un joyau

 

Fais le tour du cadran

Mon bel ami

Dix mille siècles

En une seconde

De quoi nourrir

Des milliards d'affamés

 

Et raconte-moi tes voyages

Sur la porcelaine et le thé

Dans l'infusion et ses volutes

Qui serpentent sur tes épaules

 

Je te relie de loin en loin

Toujours au creux de la main

Sur des écritures aux cheveux noirs

Sur des écritoires aux chemins durs

Sur la peau tendre inondée

Des fleurs de ton sourire

 

Commentaires

I like this one the best Gilles-Marie. :)

Écrit par : Val | dimanche, 27 mars 2011

L'onde d'histoire mangerá presque tout...presque:

"Et là-bas son appel perçant nous invite à la rejoindre,
et la nuit aux subtiles oreilles
cherche à transmettre au-delà des flots qui nous séparent
ces mots qu'on ne comprend pas,
cette voix mystérieuse..." - Sappho

Écrit par : bmcclellan | dimanche, 27 mars 2011

" fais le tour du cadran" bel ami...
Reviens là nous dire les voyages affichés en bruit de mots dans les pages, les manuscrits...sors tes écritoires bel ami, il est voyages immobiles que l'on fait dans la réminiscence d'un parfum, , des voyages immobiles et à l'intensité d'un ouragan...

Écrit par : Nath | dimanche, 01 mai 2011

Les commentaires sont fermés.