dimanche, 24 juillet 2011
Озеро Байкал
Le temps des fleurs
Jaillit spontanément
Dans les campagnes
Où l'éternelle Russie
Laisse la neige
Exprimer sa nostalgie
Le temps des fleurs
Ne connait des jours de pluie
Que la fraîcheur chaude
Des étreintes du venin
Et le son joyeux
Des balalaïkas
Pas besoin d'autre chose
Que le son d'une voix
Qu'un rayon de soleil
Distribue savamment
Dans les robes qui tournoient
Autour du chant d'un troubadour
22:22 | Lien permanent | Commentaires (2)
samedi, 16 juillet 2011
LAITUE
Contrée sur laquelle
Jamais ne vient l'hiver
Une fois le printemps résolu
Comme une avant-garde
Pays sous lequel
Nul n'aspire à l'été
Dans le chant de la source
Et des fraîcheurs sylvestres
A toute heure un temps-mort
La vacance à l'état brut
Ciselée comme une floraison
Enivrée par les druides
18:44 | Lien permanent | Commentaires (1)
VAPORIZED
How can something
Stand in front of poetry
As noone can find
Something out of it
Even another one is
Some complicated thing
Heavy to find
And easily lost
Everyday beaches are born
From an absent shore
Standing on top of the edge
Of an ultimate grain of sand
16:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 07 juillet 2011
SE LAISSER PORTEE
Au rythme du vent
Les saisons se déclinent
En fragrances cardinales
Et en transits provisoires
Au rythme du vent
Qui caresse les cheveux
D'une mandoline ou d'un hautbois
Pour paver les sentiers
Le vent dans la main
N'attend qu'un sourire
Ou un clin d'oeil complice
Pour danser sans bouger
16:44 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 06 juillet 2011
TRANSMISSION SOUS-CUTANEE
L'obsession du plaisir
Est une pure douceur
Une brise légère
Autour d'un cou gracieux
Pas un cil ne tressaille
Et pourtant chaque instant
Assume sa différence
Et son identité unique
Pas une saveur identique
Au coeur étincelant
De l'arc-en-ciel et son arôme
Qui vibre en souriant
Du teint monochrome
D'un seul resplendir
13:14 | Lien permanent | Commentaires (1)
CADRAN GENETIQUE
Nous parlons dès avant le temps
En souffle chaud et lent
Nous peignons des pigments
Sans nous soucier d'un avant
Nous parlons la langue de l'est
Du tout premier matin
De la palmeraie qui voit naitre
Les premiers rayons du soleil
Nous parlons la langue du sud
Aux arômes méditerranéens
Sans jamais quitter la terre du milieu
Nous dansons sur le sable fin
Nous parlons la langue de l'ouest
Aux tempêtes légendaires
Pavées de sagas et de glaive
Celles du sang des conquistadors
Nous parlons la langue du nord
Des runes au fond d'un oeil
D'où perle un givre argenté
Sur une branche maîtresse
Nous parlons aussi de l'orient
De la nudité du corps souriant
Qui rayonne la douceur
Qu'essaime le printemps
Nous parlons même en surfant
La ligne des langages inexistants
Brassée sylvestre de doux baisers
Pour qui veut s'y aventurer
12:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
APRES LA HORDE
Le feu et la glace en bannière
Un cavalier sur la plaine
Regarde la fumée s'envoler
Créant des montagnes
Sur des cils invisibles
La glace et le feu en musique
Bordent le destin du paysage
Brodant des arabesques
Sous la rumeur qui songe
Au-dessus du velours
Pas de bande pour le son
Qui se réverbère insolent
De pupille en pupille
Et lève des armées fantômes
Aux guerres insouciantes
D'un futurisme médiéval
Se parent les entrelacs
Dans lesquels jonglent
Les surfeurs du temps
Au bon plaisir du roi
10:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 04 juillet 2011
DEPENDANCES DU SENS
Je suis de l'effondrement
Du retour aux fondamentaux
Tel un pilier ténu
Comme une brise au jasmin
J'écorche les peaux sans histoire
Juste pour sentir l'odeur
De la scarification en action
Avant le passage de la mer
L'absence de paysage
Eclaire le regard
De la buée d'un soupir
Aussi pourpre qu'un venin
18:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
BIENFAIT VITE FAIT
La littérature est une bagnole
Une américaine qui surfe
Sur les plages hawaïennes
Raillant la pavane
Des nécrophiles de la danse
La littérature se la joue Mandrake
Quand elle torche les murs
De slogans illusoires
Pour esthète endormi
Au fond des caniveaux
La littérature c'est un mal
Comme un bien qu'ignore
Sa valeur aussi étincelante
Qu'une perle sans culture
Un éclair de candeur
18:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
PUCE DU DIMANCHE
Le mouvement s'imagine
Voir bouger l'étendard immobile
Cristal revêtu de dentelles
Flottant au centre de la danse
Impassible un sourire
Admire les effluves
Qui décrivent des arabesques
Ou des paraboles c'est selon
Etoile ou araignée
Qui choisit la couleur
Des pinceaux du vent
Quand il balaie les cheveux
17:34 | Lien permanent | Commentaires (1)
REVEILLE TOI
Pour trouver sa voie
Dans le monde du cinéma
Nul besoin de porte-voix
Juste suivre le fil
Qui se rembobine
Jusqu'à la racine
De tous les hallucinogènes
Là où se forme les scripts
D'un scénario multiple
Aux probabilités infinies
17:20 | Lien permanent | Commentaires (0)