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dimanche, 24 juillet 2011

Озеро Байкал

Le temps des fleurs

Jaillit spontanément

Dans les campagnes

Où l'éternelle Russie

Laisse la neige

Exprimer sa nostalgie

 

Le temps des fleurs

Ne connait des jours de pluie

Que la fraîcheur chaude

Des étreintes du venin

Et le son joyeux

Des balalaïkas

 

Pas besoin d'autre chose

Que le son d'une voix

Qu'un rayon de soleil

Distribue savamment

Dans les robes qui tournoient

Autour du chant d'un troubadour

samedi, 16 juillet 2011

LAITUE

Contrée sur laquelle

Jamais ne vient l'hiver

Une fois le printemps résolu

Comme une avant-garde

 

Pays sous lequel

Nul n'aspire à l'été

Dans le chant de la source

Et des fraîcheurs sylvestres

 

A toute heure un temps-mort

La vacance à l'état brut

Ciselée comme une floraison

Enivrée par les druides

VAPORIZED

How can something
Stand in front of poetry
As noone can find
Something out of it

Even another one is
Some complicated thing
Heavy to find
And easily lost

Everyday beaches are born
From an absent shore
Standing on top of the edge
Of an ultimate grain of sand

jeudi, 07 juillet 2011

SE LAISSER PORTEE

Au rythme du vent
Les saisons se déclinent
En fragrances cardinales
Et en transits provisoires

Au rythme du vent
Qui caresse les cheveux
D'une mandoline ou d'un hautbois
Pour paver les sentiers

Le vent dans la main
N'attend qu'un sourire
Ou un clin d'oeil complice
Pour danser sans bouger

mercredi, 06 juillet 2011

TRANSMISSION SOUS-CUTANEE


L'obsession du plaisir

Est une pure douceur

Une brise légère

Autour d'un cou gracieux

 

Pas un cil ne tressaille

Et pourtant chaque instant

Assume sa différence

Et son identité unique

 

Pas une saveur identique

Au coeur étincelant

De l'arc-en-ciel et son arôme

Qui vibre en souriant

Du teint monochrome

D'un seul resplendir

CADRAN GENETIQUE

Nous parlons dès avant le temps

En souffle chaud et lent

Nous peignons des pigments

Sans nous soucier d'un avant

 

Nous parlons la langue de l'est

Du tout premier matin

De la palmeraie qui voit naitre

Les premiers rayons du soleil

 

Nous parlons la langue du sud

Aux arômes méditerranéens

Sans jamais quitter la terre du milieu

Nous dansons sur le sable fin

 

Nous parlons la langue de l'ouest

Aux tempêtes légendaires

Pavées de sagas et de glaive

Celles du sang des conquistadors

 

Nous parlons la langue du nord

Des runes au fond d'un oeil

D'où perle un givre argenté

Sur une branche maîtresse

 

Nous parlons aussi de l'orient

De la nudité du corps souriant

Qui rayonne la douceur

Qu'essaime le printemps

 

Nous parlons même en surfant

La ligne des langages inexistants

Brassée sylvestre de doux baisers

Pour qui veut s'y aventurer

APRES LA HORDE

Le feu et la glace en bannière

Un cavalier sur la plaine

Regarde la fumée s'envoler

Créant des montagnes

Sur des cils invisibles

 

La glace et le feu en musique

Bordent le destin du paysage

Brodant des arabesques

Sous la rumeur qui songe

Au-dessus du velours

 

Pas de bande pour le son

Qui se réverbère insolent

De pupille en pupille

Et lève des armées fantômes

Aux guerres insouciantes

 

D'un futurisme médiéval

Se parent les entrelacs

Dans lesquels jonglent

Les surfeurs du temps

Au bon plaisir du roi

lundi, 04 juillet 2011

DEPENDANCES DU SENS

Je suis de l'effondrement

Du retour aux fondamentaux

Tel un pilier ténu

Comme une brise au jasmin

 

J'écorche les peaux sans histoire

Juste pour sentir l'odeur

De la scarification en action

Avant le passage de la mer

 

L'absence de paysage

Eclaire le regard

De la buée d'un soupir

Aussi pourpre qu'un venin

BIENFAIT VITE FAIT

La littérature est une bagnole
Une américaine qui surfe
Sur les plages hawaïennes
Raillant la pavane
Des nécrophiles de la danse

La littérature se la joue Mandrake
Quand elle torche les murs
De slogans illusoires
Pour esthète endormi
Au fond des caniveaux

La littérature c'est un mal
Comme un bien qu'ignore
Sa valeur aussi étincelante
Qu'une perle sans culture
Un éclair de candeur

PUCE DU DIMANCHE

Le mouvement s'imagine

Voir bouger l'étendard immobile

Cristal revêtu de dentelles

Flottant au centre de la danse

 

Impassible un sourire

Admire les effluves

Qui décrivent des arabesques

Ou des paraboles c'est selon

 

Etoile ou araignée

Qui choisit la couleur

Des pinceaux du vent

Quand il balaie les cheveux

REVEILLE TOI

Pour trouver sa voie

Dans le monde du cinéma

Nul besoin de porte-voix

Juste suivre le fil

Qui se rembobine

Jusqu'à la racine

De tous les hallucinogènes

Là où se forme les scripts

D'un scénario multiple

Aux probabilités infinies