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mercredi, 31 août 2011

LES DELIRES DU JARDIN

Dans la voix une femme

Comme un couteau brillant

Sur l'ombre de la nuit

Aux bleus chatoyants

 

Une lame de lumière

Sur une larme de soie

Le temps d'une caresse

Aux miels étonnants

 

Le présent se raconte

En instants de corolle

Quand le jasmin nucléaire

Eclaire les orchidées

LA VOIX DU BAISER

Des mains dans le noir

Dessinent des ombres chinoises

Au velours électrique

Et au décibel aromatique

 

Un toucher de velours

Parcourt un frisson

Au teint sensuel

Et aux lèvres impudiques

 

Toute proposition s'enivre

En tourbillons et dentelles

L'espace d'un scintillement

De sourire au jasmin

VENISE

Lentement la caresse

Etincèle tout au long

Des courbes langoureuses

A la douceur inégalable

 

Lentement le rythme

Glisse silencieusement

L'esquisse d'un mouvement

En harmonies de nuit

 

Lentement comme le solo

D'un sax à minuit

Peuplant l'air d'un rien

De fraîcheur aromatique

lundi, 29 août 2011

MERCI POUR LUI

L'amour sans sa tunique

Soulève le printemps

Comme la poitrine d'une femme

Emplie de gémissements

Qui font briller les parterres

De fleurs et d'étoiles

Dont se parent les cavaliers

En guise d'éperons

Pour étalonner le vent

A la hauteur requise

QUITTANCE

Jamais tu ne me quittes

Quoi qu'il en soit

De tes pérégrinations

Dans le lointain de ma paume

Sur laquelles tu traces

Des lignes de vie

Aux courbes insolentes

Que le vent parfume

De sons chatoyants

Aux noms étranges et délicieux

DELESTER

Toujours plus bas

Parfumé d'un vert

Attaché à l'impossible

Sémillante couleur

De l'implosion cutanée

 

A l'avis d'infraction

L'autorité d'un sourire blanc

Dépulpe les mots

Dans un scandaleux boléro

Sous lequel Shakespeare fait le beau

EN FAIM DE LUMIERE

Le surf sur un rayon

De miel au jasmin

Ne laisse de traces

Qu'évanescentes et mordorées

 

L'élastique saute à genoux

Dans le trou d'air

Que crée un trampoline

Assis comme un lotus

 

La lumière de la nuit

Enflamme les aveugles

Epouillant les oiseaux

Chant après chant

dimanche, 21 août 2011

LESTE EMISSION

Les missions sont pour la coque
Sur laquelle on débat toujours
De l'oeuf ou la poule
Surtout s'il est carré
Et elle de luxe

Sous la croûte ma mie
Pas que tu sois vieille
Mais plutôt douce
On s'éclate d'un rien
De préférence plat

Circulaire comme une évidence
Pour le plaisir des courbes
Que flatte un dard
Quand il cherche le miel
Qui coule comme une ciprine

MAQUILLAGE NATUREL

Le grain de la nuit
Est une texture de prétexte
Un velours que caresse
La main de l'orfèvre
Ciselant les nuages
En décolletés de soie
Dévidant les dentelles
En émeraudes et lapis
Qui constellent de planètes
Les galaxies des baisers

samedi, 20 août 2011

TISSU NOCTURNE

Pas une bosse sur la route
Qui ne soit le fruit souriant
D'une imagination délirante
Mélange d'eau-de-vie et de feu de joie
Suprême délice de l'incarnat
Dont les torrents inondent
Les synapses dévergondées

Speed without a move
Power of the strike
Instant lovers at midnight
Only fireballs in the hand
Kisses surrounding the whole night
In battles and harmony
Depending on the look

Tuer l'étanchéité
Dans l'acide joyeux
Qui pulvérise les jours
Et fait régner la nuit calme
Sur toutes les avalanches
Quand tous les jours
Ne sont que des dimanches

vendredi, 19 août 2011

AGES AT MIDNIGHT

There's a land
Something like a no man's land
Where travelers of the still
Are all seventeen
Whatever biological fairy tales say

There's a land
Over the sea
A land with no shore
Where just a fountain
Is singing through the leaves

MUCH ADO...

Je veux moins
Depuis qu'un jour
Moins que des plus inodores
Moins que des bonus indolores
Moins que des primes incolores

Aller au fond des choses
C'est obtenir moins
Et moins que moins
Et encore moins que rien
Même s'il en reste une trace

Un parfum qui se sucre
Même que personne n'y comprend rien
Et que ça n'a pas grande importance
Vu que le sourire se suffit
Amplement à lui-même
Et à son moment intangible

mercredi, 17 août 2011

BLACK & WHITE GOD(S)

Skulls and bones
Just over the eyes
Hades is a rock star
Playing on a black guitar

Skin and blood
Lava of full ice
Storms on the ring
Snow blowing peacefully

Law and order are flowing
From the world's pole lur
Nine mothers for a son
The rainbow watcher

lundi, 15 août 2011

DANSE DES VOILES

Des voiles pour arpenter
La profondeur des formes
Quand les hanches s'illuminent
D'un sarment de désir

Des voiles pour épurer
Les trajectoires de la mer
Dans le plaisir infini
De la plaine aux reflets

Dévoile pour masquer
L'étrange parfum de la nudité
Que colporte le vent
Et son sexe enthousiaste

vendredi, 12 août 2011

FLORALIES SAUVAGEONNES

C'est le plaisir du bouquet
De se réinventer chaque matin
Dans le creux des paupières
Qui illuminent leur parfum

Chemin des fleurs
Règnent l'impermanence
La renaissance
Et le fruit du vertige

Où vont les fleurs
Quand elles vont
Car jamais elles ne bougent
Sauf pour aller danser

mercredi, 10 août 2011

RIDING ON WRITING

L'arbre en instance
Pas de syllabe
Juste un son immobile
Qui se décompose en plumes

Sous la voix du vent
Le feu prend forme
D'eau et de landes
Pour le plaisir des yeux

Bronzant sous l'averse
Le regard de l'arc-en-ciel
Dépoussière en arpèges
Les feuilles de la nuit

UNE PLUMEE DE BRAISES

On pêche les dauphins
Quand la main est ouverte
Sans souci de méfiance
Envers la vitesse du vent
Ou la qualité de l'air

Pas besoin d'hameçon
Quand l'alizé dépose
Au creux de la paume
Un caillou mouillé
Dont le feu d'artifice
Allume de nouvelles saveurs

C'est affaire de ferveur
D'inconscience ou de folie
La loterie des indigents
A laquelle il n'existe
Aucun vainqueur connu

ESQUISSE D'UN TRUC

La poésie se diffuse
Comme un virus mutant
Fait de polysémie et d'amour
Un entrejour émerveillant

La poésie s'infuse
Tel un venin sylvestre
A la chlorophylle pourpre
Sur sang d'argent

Jamais elle ne refuse
Le duel de la caresse
Un ballet de feu-follet
Ou l'oblation du kaléidoscope

LA MER COMME UNE EGLISE

Prend la vague

Les yeux révulsés

Vers l'extrême limite

Du sourire qui luit

 

Prend la vague

Et jongle sur le vent

Tel un pétale d'harmonie

Sur la trajectoire de l'ellipse

 

Une vague une épée

La trajectoire d'un javelot

Sur l'arc-boutant

D'un ciel ébloui

OBSESSION

La ligne tire

Sa propre écriture

Le temps d'une scie

Aux accents noirs

 

Tout fluide s'écoule

Comme givré par la pluie

Qui monte en spirales

Le long des réverbères

 

D'un halo d'argent

Clignent les flux dorés

Saveurs de dimanche

Aux contours qui se floutent

mardi, 09 août 2011

ERECTION DU REFLET

Sans penser une étoile
Brillant dans les interstices
De l'écho qui poudroie
Sur le teint du miroir

Insensée pellicule
Film du reflet mouvant
Sur fond de nuit noire
En dessous de pluie

Dépenser les atomes
Comme autant de flocons
D'or et d'ivoire en paillettes
Du strass pour le glamour

BLACK BLOODY

Black body

Spices round my eye

In a hell of a drive

Stereo painting the night

 

Black booty

Skin like velvet

Clear bright eyes

Just a touch of perfume

 

Black bounty

Look magnificent

The vertigo smell

Of the diamond legs

DICTEE SANS PIVOT

Créer des chemins sur le vide
Rien de plus simple
Il suffit de crayonner
Quelques panneaux translucides
Et d'inviter une paire d'étoiles
Dont les fontaines arrosent
Les parterres où l'on célèbre
Les estrades sur lesquelles
Danse une femme nue
Ses parfums peignant la nuit
Du son moelleux de percussions
Dont aucune ne sait sortir
Du sourire qui l'émerveille
Les yeux fermés du funambule
Marchent sur le papier
De leurs pas jaillissent
Des velours essentiels
Des saveurs singulières
Mélange de silicium et de cristal
Un feu d'artifice aux pigments
Qui s'inventent une recette
Au hasard de l'inspiration
Sur le fil d'une larme d'ouragan

NORMAL

L'oreille attend de tous temps

La réverbération de la main

En arpèges de soie

En alexandrins verts

Ou en baisers sucrés

 

Les étincelles sont des sons

Que le silex éveille d'un sourire

Illuminations qui jonglent

Sur l'émouvance des cils

Et le tranchant des lèvres

 

Dans la pureté du larsen

Violente comme la douceur

L'aube accomplit ses miracles

En traçant des lignes de vie

A la confluence intangible

TRAIN SANS FER

La voix se voit

Translucide sur l'air

Ecrivant en runes d'argent

Les sagas d'un temps

Qui cesse de s'écouler

Dans le mouvement

Qui jaillit de la main

Comme d'un trampoline

Et déploie sur la lande

Ses allégories sans objet

MAN UP

Gare centrale

Le soleil a son crépuscule

Quand le clavecin joue

Et que les oreilles élargies

Oublient le filet à papillons

 

Gare centrale

L'aube règne souveraine

Fusion de la lune et de son astre

Sur des planètes dévastées

Par la joie

 

Foin des aiguillages

La vie est une ligne droite

Où tout recommence différent

Au Da Capo qui borde

L'ellipse de l'anneau

dimanche, 07 août 2011

PIQUE-NIQUE NUCLEAIRE

Blue blue blue

Electricité ondoyante

Qu'on sculpte en forme

De mer et d'embruns

 

Vert translucide

Qui s'ébauche en tornade

La sensualité du langage

Pour qui reçoit la caresse

 

Des couleurs pour aveugles

Dentelle ou crinoline

Par un baiser embrasée

Comme un tulle aux yeux pourpres

GHAZALINE

Weevil on a rope, what a light
Seagull in the wind, such a light
Whatever's carried by the moon
There is only one, in the light

Singing like a swan, golden mood
Riding on a surf, silver mood
Who knows where is the open earth
High resolution, absent mood

Sensations in the eye, it's so real
Fly over midnight, it's a seal
Cruise missiles relax on your tongue
No use before dawn, it's the deal

samedi, 06 août 2011

DU CONTRASTE AU GINGEMBRE

Du crystal dans les oreilles

Décollage en apnée

L'insubmersible inondée

Par la douceur de l'étanchéité

 

Du pigment dans les yeux

Epicer les nuages

En égrenant la poussière d'ange

Sur de merveilleux cimetières

 

Poudre insouciante en volutes

Brume ou tenture

Paupière de kaléidoscope

Qui tranche sur le vif de la nuit

UN PEU D'ENCENS

Viens de la nuit
Sur des chevaux ardents
Comme le vent leur cocher
Que les épouvantails agitent
Dans la brume pourpre

Viens de la nuit
Mon amie sans pitié
Dont le don trouve toujours
Un bénéficiaire usiné
Par le choix de son rythme

Vient de la nuit
Sans souci de retour
Puisqu'en dehors de la nuit
Ne vibre que la poussière
Sous la caresse du regard

AU JASMIN DANS TES YEUX

A la douceur féroce

Des nuits de pleine lune

Où brille un soleil noir

Aussi chaud que la glace

Aussi désaltérant que le vent

Des sources du sang

 

A l'essentielle ellipse

Papillon aux anneaux

Translucides pour qui souhaite

Voir en aveugle

Le toucher du son

Et l'éblouissement minéral

 

A la tradition du moderne

Qui ne connait de vers

Qu'inédit comme le vin

Eternelle redondance

A la fraicheur renouvelée

Des torrents sans pitié

MAKE ME SHINE

Who's this you
You're talking to
Just an echo on the air
The breath of a moonbeam
On a crystal sensation

Who's this me
Who's changing every time
I try to look at him
And never touch
Even with my skin

Keep the eyes wide shut
On the open void
A neverending book
A tale for dead men
A dance for the only girl

 

vendredi, 05 août 2011

RUMBA RUMBLE (IN RUM WE TRUST)

Orage en fusion

Métallique caresse

De la vitesse subliminale

A l'apogée de la lenteur

 

Les rochers fondent

Le marbre coule

Les paraboles s'écrivent

Comme le vol de Little Boy

 

Merveilleuse terreur

Pas un cil qui ne vibre

Sur le sulfure d'hydrogène

Où germent les morts

BLOW MY MIND

Un pont trop loin

La dialectique du fauve

Le parc saigne sous le velours

L'éruption déploie ses charmes

 

Une batterie en solo

La cuisine est en émoi

Quand se concoctent les piments

Dans l'overdrive des couleurs

 

Mille et un univers

Comme autant de nuit

Et d'histoires merveilleuses

Sur le tempo d'une pièce blanche

mercredi, 03 août 2011

THE WARBLER WAY

In a world of innocence
Swords and spears
Are songs of sweetness
Sugarblades for the collapsing
Of Troy or Jericho

Birds like vultures
Are drawing circles
In a smooth avalanche
Where sand becomes snow
In the kaleidoscope eye

On a land with no shore
Painters are singing
Birds in their hand
Are just ears
Listening to a golden ring

mardi, 02 août 2011

Дзæуджыхъæу

L'oracle écrit sur l'azur

La rencontre d'une citadelle

Espagnole par sa danse

Et du ballet des fils du vent

Sous les montagnes de la mer

 

Les arcs scythes peignent

Sur la trame de l'alizé

Les sourires du temps

Les tragédies funestes

Et la tendresse du volcan

 

Chevaux au vent

Et cheveux dénoués

Les cavaliers et leur danse

Surfent sur les voiles

D'une taïga en débacle

 

En dessinant l'Elbrouz

Sur toutes ses facettes

Le temps n'est plus qu'une caresse

Qu'une danseuse aromatise

Aux sarments de vieille vigne