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mardi, 25 octobre 2011

SEE WHAT I MEAN

If you see a girl
She may be Shahrzād
Helping blind readers
To clean the white page

If you see a girl
She may be Aphrodite
Driving heroes to Troy
In the name of beauty and war

Not a boy can be seen
In this place where he rules
Painting a smile on landscapes
Made in purple mist

lundi, 24 octobre 2011

A TOUCH OF LACE

Tour de manège
Circonférence de pupitre
Des jongleurs et du bois
Pour les torchères du désert

Du pétrole au carbone
Qui épluche les pommes
Quand la langue s'envenime
En caresses et en string

L'insomnie goûte et goutte
Le fruit défendu et son vers
Qui infuse dans le catéther
Où se mire l'eau claire

dimanche, 23 octobre 2011

TOILE DES PISTES

Guerilleros des confins

Nos hymnes enflamment les sentes

Où la poudre trace

Des saveurs d'infini

 

Munitions parfumées

A la vie à la mort

Au gré des destins

Qui se délassent sur un fil

 

Peloton de reconnaissance

Sans diversion pur divertissement

L'accolade solitaire

Comme un anneau de feu

vendredi, 21 octobre 2011

DESIGN SILENCIEUX

Le pull over
La main stable
Les tétons frétillants
Un flux intérieur joue
Au geyser et à la pluie
Suivant le sens de la vision

Le ventre en feu
La bouche éclose
Le cri d'un murmure
Epouse un soupir
Qui sans un pli
Dessine une étincelle

mardi, 18 octobre 2011

BOUCHE D'ECUME

J'écris comme l'eau

Qui chante sous la mousse

Dans les reflets d'un arc-en-ciel

Au souvenir fracassant

 

J'entends ta voix

Et son manteau de silence

Qui meublent le désert muet

De mes soliloques hallucinés

 

J'écris comme la pluie

Qui serpente sur la roche

Torrents qui montent en volutes

Et font respirer les étoiles

LA PLUIE METAMORPHE

J'aime le feu

Quand il ruisselle

En ricochets ovales

Dévidant son cortège

D'étincelles de douceur

Braises qui désaltèrent

Quand elles traversent la gorge

D'où surgit l'écho

D'un sourire essentiel

Ou d'un reflet vital

ORPHANITY

Le bout du sein
C’est la trace d’un sillon
Condensé de lait de comète
Sur le velours de la nuit
Où s’abreuvent les jouvenceaux
Qui palpitent en étendard
Dans les reflets de la pluie
Jouant au geyser
Quand Diana Ross chante
Upside down

lundi, 17 octobre 2011

FUREUR APACHE

De flaque en flaque

Se désaltérer

Eliminer le sel

Respirer le sucre

Les poumons ouverts à la pluie

Laisser la porosité active

Effacer le tableau noir

Pour dessiner des fleurs

Du haut des mustangs

En souriant d'un éclat

samedi, 15 octobre 2011

MANDORLE POLYSYSTEMIQUE

Entre l'arbre et l'arbre
Est-il une branche
Qui distingue la racine
Du fruit gazouillant
Dans l'air ambiant
Des mélodies du silence
Où seules les runes
Parlent aux ruines
Dans le secret de l'isoloir
Les soirs d'élection

SUCK YOU DIGGER

I suck at the moon
Ignoring her shadows
Dancing along the blade
Made by smokes and perfumes

I suck at the sea
Reading each wave
Like a gentle breeze
Nicely painting her nails

So I'm just waiting for
The dug you sucker voice
Telling me the supernova storm
Is exploding in my hand

DECOUVRIR L'ALPHABETISATION

Et brûler d'évanescence
Dans les bras de l'oracle
Qui invente le chemin
Au fur et à mesure
Que se tracent les runes
En cercles concentriques
Autour du balcon souterrain
Sur lequel germent
Les sarments de la respiration
Et leurs fantaisies apocalyptiques

vendredi, 14 octobre 2011

SONG OF THE RUINS

Des ruines naissent les runes
Et leur parfum de napalm
Faites chauffer les bûchers
L'adrénaline s'impatiente
Elle qui les aime bien ardentes
Ces ruines où règne l'excellence

Des runes naissent les stances
Comme la saveur d'un kérosène
Qui plaque sur les icebergs
Un halo de bronzage buriné
Histoire de pimenter la virginité
Et ses vestales allumées

Les stances baisent les ruines
Qui de toutes manières
S'en foutent éperdument
Perdues qu'elles sont
Dans les marées de cyprine
Sous lesquelles le jour se lève

CARBONE INSOMNIAQUE

Et l'on meurt ignorant
De ce qu'on a vécu
Dans le brouillard incontinent
Ou sur un continent sans brouillon

Et l'on meurt insouciant
De ceux qui s'en soucient
Alors que sans souci est la vie
Que la vie elle-même fleurit

Assis sur le fil du rasoir d'Ockham
Sans nécessité prégnante
Rien qu'un sourire amusé
Par les multiples embarquées

jeudi, 13 octobre 2011

UNE TRACE SUR LA MER

Les mots me cherchent

Dans la cour de récré

Des couteaux dans les yeux

La main de Clapton ou de Newman

Pour défigurer les tempos trop sages

En de joyeuses fragrances

Pour amputés du sérieux

Et grandes marionnettes décontractées

 

Les mots me cherchent

Et me cassent la gueule

Sans idée de compréhension

Juste pour le fun

D'une ligne de basse

Ou bien d'un rail de coke

Aussi voluptueux qu'Ariane

Et son sourire à la vie

GEOGRAPHIE TORRIDE

Les platform boots sont l'idéal

Pour qui étudie les hauts-fonds

Où s'élabore le mouvement

Dans l'entrelacs des glycines

Que forgent le courant immobile

Et ses fragrances inédites

 

Une rave au noir

Un solo de guitare incendiaire

L'harmonie est multiple

Pour qui dévoile ses anneaux

Dont la géométrie décuple

Les circonférences et les périmètres

 

Une tranche de mathématiques

Un zeste de biologie

Trois couches de maquillage

Le tout dans l'alambic

Où bouillonnent la gnôle

Et ses ferments galactiques

SANS REFLECTION

Il n'est pas de faiseur de vers
Le souffle seul les forge
Comme à Murano
Ou autres cristalleries
Dans lesquelles le son s'entremêle
Et se marie allègrement
Suivant son bon plaisir
Et les aléas des sillons
Qu'il trace sur la mer
En mandorles concentriques

mercredi, 12 octobre 2011

REACHING THE BOTTOM

Today’s so special
As this only moment
Which stands alone
Among the painting of the lashes

Give me a rainbow
Or an arch
In marble or in wood

Now try the first step
Climb down the escalator
Or the ladder in your eyes

Move back and talk
About so many everydays
Coming from this one point
Where time is still unknown

EMPALEE DE L'INTERIEUR

Les bouches d'incendie crachent
Le sang ou la pluie
C'est selon
Comme le feu qui se transmute
En eau minerale
Ou en vent de pétales
Dont l'ammoniaque effeuille
Les langages tragiques
Pour n'en garder que la saveur
D'épuration et de génocide

jeudi, 06 octobre 2011

PARLER AVEC L'OREILLE

C'est l'invention permanente
La ronde des révolutions
Sarbacanes en bandoulière
Pour faire siffler les trains

C'est de la varappe en plaine
Du funambulisme en apesanteur
Une infusion de sortilège
Qui s'épure en se déroulant

C'est l'heure où se maquillent
La ressemblance et ses divergences
Comme autant de sarments de parfum
Et de rayons d'arc-en-ciel

mercredi, 05 octobre 2011

AU SOURIRE DE LA MAREE

Les asservis commentent allègrement
Les frontières de révolutions
Qu'ils ne mènent jamais

De son hamac de douceur
La rédemption roule des cigarillos
Sur la cuisse des titans

Rien de tel qu'une femme
Et les lanières de son fouet
Pour raviver les eaux stagnantes
Et leurs oreilles embaumées

DESEXPIR

Franchit le Styx
Celui qui allie le zèle
La victoire et la force
A la puissance du velours

Vaincre la haine et les flammes
Les lamentations et l'oubli
Quand du glaive de la mémoire
Surgissent les premiers vers

Après le Styx
Vient la respiration
En plein coeur de la nuit
Pour une simple pièce d'or

lundi, 03 octobre 2011

360° A L'OMBRE

La peur du vertige
Taille des costumes
Aux contreforts étroits
Sans aucun défilé
Dans la mer de corail
Que le désert abreuve
De son éclat de voluptés
En ajourant la soie
Qui perle autour du nombril
Dans son déshabillé de satin

dimanche, 02 octobre 2011

POEME SCIENTIFIQUE

La mémoire de l'eau contient
Les amas et les filaments
Que les volutes gracieux
Décrivent à l'intérieur
Des nappes de gouttelettes pourpres

Un sodium savonneux
Enduit la route du cristal
Pour les amateurs de supernova
Dont les languages transgéniques
Découpent la brume au laser

Des fractales en quinquonce
Illuminent la nuit
Laminant les topologies
Jusqu'aux sources de la chaux
Donc les vecteurs androïdes
Annulent les nombres complexes

samedi, 01 octobre 2011

BRIC-A-BRAC SANGUINAIRE

Rien ne passe
Mais tout lasse
Seule subsiste l'étincelle
Qui anime la langue
Dans ses cunnilingus
Et autres arabesques

Rien ne lasse
Même si tout passe
Et le sourire aux lèvres
Décolle à chaque instant
Pour où tu veux
Pourvu qu'il brille

Rien ne lasse
Rien ne passe
On s'en fout
Pour vue sans mousse
Rien n'est jamais acquis
Que la lumière au fond des yeux

ENJOY EVERYTHING AS ONE

Licking is a female job
No matter what's the sound
It's all in your ear

Freshness is on the tongue
Dry as a rock
Wet as a rain

Gimme explosions
Of napalm and ice
Like an on-the-rock stanza
In a velvet glove

Classics are all new
When the words are bright
Among all stars

Be the breeze
In the cold deep night
There is your only shape

MONOCHROMISME

Du feu pour la route

Des grenades pour les fossés

Les sucettes au napalm rafraichissent

Les gosiers décharnés

Par la poudre d'escampette

Et la soif assouvie

 

Dans tes bras d'étincelles

Mon cœur invente des prairies

Où l'amour se reflète

En milliards d'atomes

Cimentés par le vent

Qui cristallise les embruns

 

Du feu pour les fossés

La route pour unique grenade

Comme une citadelle mûre

Un écrin de douceur

Duquel jaillissent les harmonies

Des variations uniformes