vendredi, 17 février 2012
FRUIT DETENDU
Nous traversons les averses de métal
Latitude des avenues du grand air
Au poignet nos médailles
Clignent de l'oeil
Comme de lubriques vestales
L'espace d'un instant nous irradions
La saveur de l'étincelle originale
Au pedigree de cep de vigne
Qui enchante les travées de la nuit
Où marchent les mangeurs de rêves
Des doigts espiègles font frémir
Le bouton de rose ébloui
Tendu comme un relax
Les pétales en corolle
Autour d'un axe légendaire
Sculpteur de caresses
Comme un agile menhir
Le temps d'une respiration
Un doux allaitement
Essaime son éternel printemps
10:12 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
j'aime bien ces "je" et ces "nous" de tes derniers textes.
Écrit par : if6 | samedi, 18 février 2012
Lubricité du souffle...
Art d'une respiration "fécondée"...
Poésie en instance de parole...
Osée...
Écrit par : La meunière... | vendredi, 24 février 2012
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