jeudi, 22 mars 2012
LE PRINTEMPS A MINUIT
Le gris s'apparente à l'argent
Du chrome dont on fait les poèmes
D'où jaillissent d'ardentes orchidées
Qui décorent les murs de la chambre blanche
Toute résistance est inutile
Tel un frein sur un tsunami
Paisible et décontracté
Comme le sourire d'une nuit d'été
La vaillance du rouge s'efface
Quand s'ouvrent les paupières
Et que s'effondre l'écran plasma
Sur lequel s'agitent des cils insouciants
17:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
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