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Perdu comme un naufrage
Qui n'a pour tout argument
Qu'une ligne et son encrage
D'où jaillit l'océan
Au gré du chant sauvage
Les humeurs de fortune
Scintillent le long des rivages
Dilapidant l'épice et l'amertume
Et quoique l'aventure
Tourbillonne sur la main
La danseuse n'est que nue
Qui sourit sous l'empire
11:41 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
L’aimant bleu
Dans le plasma bleu
Du ciel prismatique,
Les molécules d’eau
S’étoilent de silence ;
L’onde calme l’âme
Des nageurs d’absolu !
L’océan physique
Embaume le cosmos !
Vacuité des vagues,
Frôlement des formes,
L’imagination,
Autre métempsychose,
Découvre les abysses
De l’inconscient
Obombrant la nuit bleue !
L’esprit tisse des algues
Avec le byssus
Des souvenirs sensibles.
Du soleil l’apnée
Se perd dans les grands fonds,
Cherche au cœur des épaves
L’oxygène vital
Des laves solitaires.
À la surface, ondule
L’image d’un Dieu
Ou d’un homme agité
Par le feu des flots,
Comme un aimant bleu
Sous la pleine lune !
Écrit par : Stéphane | dimanche, 10 février 2013
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