mardi, 26 mars 2013
DOUCE MACHETTE
Etincelle sur un bouton de miel
La nacre jaillit des lèvres
Entrouvertes sur le ciel
Comme le téton inversé
D'un corsage obsidien
Personne ne saurait définir
Le surf qui guide la lame
Pour décrire sur l'air du temps
Des virevoltes ou des danses
Aux yeux inaltérables
Pendant que les chamanes
Peignent un sourire allumeur
Sur les cheveux d'une walkyrie flamboyante
Les poètes s'amusent de la teneur
Des mots qui tapissent la nuit
18:21 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
"La teneur des mots qui tapissent la nuit"...
Elle sublime le néant; reflète l'instinct de survie...
De cette façon-là qui devient "risible" si le poète est dupe de la stratégie qui propulse son rebond... dans le camp de l'écriture...
Écrit par : La meunière | samedi, 04 mai 2013
Les commentaires sont fermés.