dimanche, 13 novembre 2005
TRAJECTOIRE
Un homme est passé allant vers nulle part
Se doutait-il qu'il était déjà en retard
Un autre est arrivé cherchant une gare
Ne serait-ce pas plutôt un cauchemar
Les ombres du noroit retentissent au printemps
N'existe-il rien d'autre que cet auguste firmament
Le silence s'éparpille en de multiples fragments
Pourquoi recherchons-nous ces faibles filaments
Qui sait si nous ne sommes que dessinés
Qui a tracé ce portait d'éther enflammé
Quelle torche est faite pour l'éclairer
Et resplendir dix mille âges d'éternité
Dans le courant qui nous emporte vers le couchant
Quelles sont ces barques et ces petits chalands
Qui tourbillonnent en s'enroulant lentement
Autours des quelques espars noirs et gluants
Serait-ce les légions perdues, les cohortes flamboyantes
De belles courtisanes égarées et d'hétaïres délirantes
Trompées par leurs propres projections enivrantes
Et qui ont oublié d'attraper la marée montante
Prend l'arc en ciel et l'escalier d'étoiles
N'oublie pas ta superbe aurore boréale
Porte à ton front la lumière astrale
Et resplendis ce silence impérial
01:10 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Pourquoi aller imposer ce pseudo poème là ou il n'a rien à voir, là ou il a pas été demandé? ce n'est que du cynisme pour se gonfler hypocritement l'orgeuil.
Écrit par : Insolent Baba | dimanche, 13 novembre 2005
c'est intéressant cette analyse suivant laquelle un commentaire doit être demandé.....
quand on ne comprend pas (ou qu'on a des vélléités de pseudo-jalousie ou vanité), on se concentre sur des débouchés professionnels abordables comme la vente de marshmallows ou l'ouverture des huitres grâce à cet "incisif" esprit....
Écrit par : gmc | dimanche, 13 novembre 2005
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