jeudi, 26 juin 2014
DERRIERE LE CHANT DES ANGES
C'est l'homme à l'accordéon
La présence comme une flamme
Toutes les étincelles connaissent son nom
Quand il illumine de ses saveurs
Le temps qui coule de ses mains
C'est l'homme à la guitare
Une émotion comme un foulard
Une perle de cristal au coin des doigts
Pour faire étinceler les cordes
Dans un salto de pure joie
C'est l'homme à la balalaïka
Derzou Ouzala des territoires musicaux
Vingt quatre caprices sur les lèvres
Son prénom gravé sur le ciel
Comme un concerto d'amour éperdu
In Memoriam Alexei VORONIN
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mercredi, 25 juin 2014
FORÊT BOREALE
Dans un souhait étoilé
S'éteignent les conflits
Qu'un vent marin dissipe
En étincelles de sourire
D'une toupie un pendule
Emerge en équilibre
Observant les reflets de la danse
Qui poudroie sur les nuages
Il y avait il y a il y aura
Fin d'écoulement sur la taïga
Où les montagnes russes
Ne sont plus que des blinis
10:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 22 juin 2014
REINE DE SABA
Aucun temps n'est espace d'absolu
L'absolu se tient en retrait
Des ces cours de récréation
Où d'innombrables papillons
Dépeignent leurs danses
C'est l'histoire sans histoires
Qui raconte la vie
Hors des sentiers battus
Que les traqueurs observent
Un sourire aux lèvres de l'amour
A se croire geôlière
Il arrive qu'on oublie
Qu'il n'est qu'un jardin
Suspendu à un arbre dont la sève
Arrose de lumière toute feuille
23:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 07 mai 2014
PLAINE DE SAFRAN
Comme un torrent calme
Toujours l'eau s'écoule
De la montagne ensoleillée
Pour irriguer de son charme
La plaine aux mille saveurs
La pluie lave toutes les plaies
Et féconde en tout sein
Les souvenirs émerveillés
Qui peuplent la nuit de sérénité
Et le jour de sensations fugaces
Aux confins du monde
L'abeille n'a qu'un choix
Voler encore et toujours
Pour illuminer de son chant
L'espace de ses ébats amoureux
18:19 | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 15 avril 2014
FOND DE TEMPS
La musique dans les yeux
Produit des harmonies
Que le souffleur de verre
Injecte dans ses veines
Le vent se pose sur une main
Envoûtement du désert
De la danse et du feu
Pour enfants turbulents
Etrange douceur au venin onctueux
Dont l'acide incroyable se répand
En baume sur les paupières salées
Des marées qui accueillent le printemps
00:30 | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 10 avril 2014
READ AFTER BURNING
Des clés pour la lecture
Plutôt un parfum d'aventure
Là où le vent essaime
En millions d'aromates
Sur un parapluie mauve
Se gravent les averses
Comme autant de trajectoires
En forme de parabole
Et derrière la porte
Se trame un drame
Une visite au zoo
D'où s'évadent les oiseaux du feu
09:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 25 mars 2014
MAKE A MOVE MAKE MY DAY
Des boucles de soie
En forme de décibels
L'océan comme un tempo
Qui déhanche les cadences
La lumière brille au beau milieu
Du son qui resplendit
Et déverse par les yeux
Des torrents d'étincelles
La meule tourne en broyeur solitaire
D'où émerge une moisson d'arômes
L'invention du kaléidoscope
Par la seule grâce de l'énergie
23:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 04 mars 2014
WILD THING
Brûlures au premier degré
Le chant de la toile émeri sur le vernis
Les conventions et leurs craquelures
Comme sur un tableau de maître
Brûlures au second degré
La peau de bête qui fond
L'aigle s'éveille au premier souffle
Le diamant explose la gemme
Troisième dan pour guerrier
Danse du feu permanent
Là où règne la pluie
Dans un maelström étourdi
Fin des confidences dit le muet
Un manchot écrit l'Histoire
Qu'un vieil aveugle lit en souriant
De se sentir si jeune
20:10 | Lien permanent | Commentaires (2)
COULEUR DES POKES
Je suis né au temps
Où l'on écorche les barbelés
Du goudron et des plumes
Comme essence de l'ouest sauvage
Du blues papille encore
Dans les oreilles qui écoutent
Comme autant de marins
Spécialisés dans les nœuds
Dans des lieux qui réprouvent
Les morales de cimetières
Les étincelles batifolent
Tandis que leurs sarments s'enivrent
Un dernier vert pour la route
Qui s'inscrit en faux
Les moissons brillent
Sur le pourpoint de suspension
19:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 20 février 2014
SUR LE FIL
Territoire de l'ouest
Sur des pavés étoilés
Nous marchons en cercle
Une vague sensation d'humidité
Ourlant nos lèvres de sel
Plus le temps passe
Plus les poètes rajeunissent
Jusqu'à trouver l'assise idéale
En lotus ou en orchidée
Suivant l'humeur du safran
Flocons d'épices au grain doré
Peau en haillons sur cœur rayonnant
La misère hallucinée comme viatique
Un paréo arc-en-ciel autour des reins
Pour célébrer la chaleur douce d'un sein
00:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 17 février 2014
4 IN STANCE
The sea’s just a lake
When the lady of the sword arises
And the blind man only sees
What her eyes are painting
Only one tree to make
A forest of millions leaves
Billions of atoms
In a single grain of sand
No matter the colour of the dust
Out of the purple haze
The emerald rules the sky
Around the Dineh plain
20:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 04 février 2014
THE SIZE OF DREAMS
always in the hand
circling on the lines
some call destiny
space without a space
where words are poor
and all realities weaker
than the blind man's vision
never arriving
because never gone
except in imagination
09:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 02 février 2014
WHOLE AROUND LOOK
always dangling
but never falling
what is this crystal bridge
on which feet are following a path
that leads to a place
without a place
like the seat of a breath
or the cradle of a smile
in the hands of the wind
feathers of black ink
are painting the new colors
of an ancient rainbow
18:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 05 novembre 2013
SPECIAL NAUFRAGE
Rien ne vaut la musique
Que les métros véhiculent
Du cœur du cristal
Aux stations hors atmosphère
Le moindre brin de souffle
Dompte tous les ouragans
Qui surfent dans leur aquarium
Quand l'Afrique remue ses hanches
Et sur le nectar de ses yeux
Se multiplient les feux-follets
Tels des mariachis sauvages
Aux ramures étincelantes
18:49 | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 01 octobre 2013
CANTATE FAUVE
De la brume pourpre surgit
L'âme émerveillée du lion
Qui caresse l'argent du regard
Sur les armoiries de la vie
Quand la cité se dépeint
Sous le make-up des convenances
L'ombre perd l'aura de son fard
Comme une blanche pierre bénite
Au droit du soleil les assassins
Forment une confrérie monozygote
Qui rayonne sans souci de vraisemblance
Sur les torrents du crépuscule
15:10 | Lien permanent | Commentaires (5)
samedi, 28 septembre 2013
......
...
Redis-moi, toi qui n'es plus là
Silence hurlant dans l'air
ça fait quoi d'être libre
...
Romain Humeau, Libre
08:05 | Lien permanent | Commentaires (5)
SOL EN LOQUES
Injection de décibels
En intraveineuses d'atmosphère
Violence au substrat de douceur
Violette ultra d'au-delà de la brume
Mets du purple sur mes lèvres
Toi qui danses sur ma langue
Telle la fonte d'un glacier
En fusion émouvante
Je vois comme un aveugle
Le sang qui perle sur la nacre
Quand les dagues écrivent de leur fil
L'histoire de la balafre qu'on aiguise
06:35 | Lien permanent | Commentaires (1)
PARLE
De l'oxygène noir sur blancc
Comme une trachée verticale
Qui écrit sur l'air ambiant
Le salto d'une écharpe céleste
Confins d'astéroïdes comme à la maison
Les étincelles autour du foyer
Scintillent en trainée de poudre
Qui exalte les sens surtout l'odorat
Limier ou montagne
Quel est le langage de la permanence
Au poste où les polices de caractères
Ne sont que des fleurs de venin
06:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
D'UNE ROUGE GRENADE / AL HAMRA FOREVER
Sur la peau des accents jivaros
Font danser les épidermes
Tandis que nos kalachnikovs repeignent
Le ciel en graffitis maladroits
Des armes et du pain
L'eau-de-vie et les filles
Tel un torrent jouant les geysers
Le lac des métamorphes
On danse au firmament
De crépuscule et d'aurore
Pas de clé à trouver
Sinon celle de l'implosion des galaxies
06:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 23 août 2013
BIRTHDAY PRESENT
L'écriture est une ligne
Dont la courbe épouse les reliefs
Qui parsèment la plaine
De leur ombre impertinente
L'écriture laisse transparaître
L'énergie qui la meut
Pour celui dont l'épure
Est le schéma directeur
Peu importe le sujet
Encore moins son objet
Le style est affaire d'armement
A cela se reconnait le dén(o)uement
20:38 | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 04 avril 2013
POUR MES MOIRES
Une caravane de rêve
S'éveille à l'électricité
Une étoile sur le désert
Qui pâlit en s'étirant
Dune de sable dans une goutte d'eau
A la saveur du cristal s'amplifie
La résonance de l'étincelle
Dans le carafon vide
Les montagnes repeignent
A l'oxygène émerveillé
La trame du grain qui luit
Sous le métier des Parques
20:42 | Lien permanent | Commentaires (3)
STORE VENITIEN
Sur des lignes de basses
Se joue un rai de lumière
D'arpège en crescendo
Il respire quand de la nuit
Surgit un jour sans fin
De silhouette en silhouette
Les mannequins prennent tournure
Esprit et corps étalonnés
Dans l'ascèse de la démesure
Comme le sarment vif d'une allumette
Cracheur de feu ou de noyaux
Les vocations ne sont pas légion
Quand l'oxygène déferle
Du sous-sol au penthouse
Tel un geyser fluorescent
16:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 28 mars 2013
D'UN NECTAR L'AUTRE
Des fleurs et des fusils
Au scalpel découpent la nuit
Balles traçantes sur fond d'encre
Le tempérament des amantes
Ainsi va la révolution
Qui tourne au vent la dérision
La miséricorde et ses sœurs
S'effeuillent enlacées en plein cœur
Que l'ambroisie coule à flots
Sur le monde des vélos
Pas de l'oie pour girouette
Qui s'éveille quand on la fouette
15:42 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 27 mars 2013
SKULL & BONES
Des chevaux alezans meublent
Le sable fin des plages
Sous lesquelles reposent
Des morts au sourire intégral
Parcourant l'air des chansons
Scandent les épopées de l'amour
Qu''un rythme implacable
Epice de filets d'eau pure
Et que respire le vent
Qui jaillit des yeux
Longtemps n'est qu'un instant
Dans la main des bienheureux
09:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 26 mars 2013
DOUCE MACHETTE
Etincelle sur un bouton de miel
La nacre jaillit des lèvres
Entrouvertes sur le ciel
Comme le téton inversé
D'un corsage obsidien
Personne ne saurait définir
Le surf qui guide la lame
Pour décrire sur l'air du temps
Des virevoltes ou des danses
Aux yeux inaltérables
Pendant que les chamanes
Peignent un sourire allumeur
Sur les cheveux d'une walkyrie flamboyante
Les poètes s'amusent de la teneur
Des mots qui tapissent la nuit
18:21 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 20 mars 2013
REINE DU BAL
Les mots de l'Afrique
Proviennent toujours
Du coeur de la nuit
Comme une rivière de diamants
Eclaboussant de son déhanché
Les dessous des lilas
Et sur cet unique point de vue
Que les aveugles brodent
En confettis de lumière
L'aurore grave son silence
Tel un indicible tatouage de douceur
Peint au fond des yeux
09:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 19 mars 2013
A STILETTO SLASH
Long is the way to midnight
When you follow the swallow
Or maybe is it a starling
Who can say the nature of the bird
That leads the path
Vultures keep seated
On top of the cypress
Wind is blowing
Though the sassafras
Brainstorming at any time
Red square white room
Blood and cream like
Bald and crime dice
Play it again sam
While we stay over the bombs
17:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
UN CONTE AFRICAIN
A tous les carrefours du monde
Les intersections linéaires
Ou les crossroads stratosphériques
S'inventent les musiques solitaires
Qui peuplent la nuit d'auras sibyllines
Comme le chant d'un Ougandais
Au beau milieu du Bolchoï
Sous la plaine d'où s'exilent les tourments
Quelques rémoras cherchent toujours
A retenir les nefs sur lesquelles
Les épouvantails jouent au frisbee
Tandis que resplendit nue et solitaire
L'égérie des Walkyries
Cette silencieuse étoile
Traversée des guerres ou des gués
L'impitoyable lévitation sourit
Quand la horde des ombres
Dévalise les bureaux de tabac
Dont le butin ne s'élève guère
Plus haut qu'un vol de sansonnets
Dilapidant ses roupies aux quatre vents
16:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 03 mars 2013
UN TAXI POUR PARIS
J'écoute les flèches
Lire le temps qu'il fait
Au milieu des regrets
Que jamais je n'aurai
Pas de malheur hors de l'eau
Sur laquelle les espadons
Accrochent leurs proies béantes
Comme des offrandes au pilori
Au loin surfent les dauphins
Un sourire au poignet
Armées de sabres une seule lame
Le tranchant vif du katana
21:19 | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 19 février 2013
MODE FURTIF
Lentement
Sur des charbons ardents
Laisser infuser la douceur
Comme une crème de jour
Lentement
A l'étincelante porosité
Se mêle le cachet enivrant
De la tendresse boréale
Sans impatience
L'aura s'émancipe
En rayons de cannelle
Qui décorent la nuit
20:10 | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 11 février 2013
RESEAUX D'HOR(A)IZON
Regard targui
Sous le voile de lumière
Qui éblouit l'atmosphère
Fait un geste
Et trace un rayon
Sur le rouge des lèvres
Le mouvement des hanches
La démarche qui chaloupe
Aux confins des cils
Et pourtant la caresse
Le miel cœur de lave
Qui efface les morsures
10:34 | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 10 février 2013
LENTILLE DE CONTACT
A la douceur de l'acier
Répond le lustre des chromes
Sur la surface polie
Des univers en fusion
Le beat se répand en strates
Nappes de sucre en émulsion
Le goût fruité de l'amertume
Le venin central de l'orange
Et les voiles se soulèvent
Autour du joyau qui rayonne
L'extrême saveur des herbages
Dans lesquels puisent les cerfs-volants
10:14 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 06 février 2013
OFF THE LAST DANCE
Nobody but you can save
If by chance there's something
That needs to be saved
In this world of one voice
Who can be a stranger
Except your own personal echo
Like a crystal tear
Breathing her own shuffle
In a maelstrom of perfumes
17:00 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 23 janvier 2013
HULA HOOP
Perdu comme un naufrage
Qui n'a pour tout argument
Qu'une ligne et son encrage
D'où jaillit l'océan
Au gré du chant sauvage
Les humeurs de fortune
Scintillent le long des rivages
Dilapidant l'épice et l'amertume
Et quoique l'aventure
Tourbillonne sur la main
La danseuse n'est que nue
Qui sourit sous l'empire
11:41 | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 22 janvier 2013
FIRMAMENT DES PROFONDEURS
En écoutant la fin
Glisser le long des écoutilles
Il n'est pas de destin
Qui fasse frémir les papilles
Et dans la mine d'or
Le berceau des marées
Dévergonde ses tsunamis
En arpèges d'aurore
Et ce jusqu'à da capo
Où se renouvellent les harmonies
De productions surréalistes
En séries de modèle unique
15:51 | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 21 janvier 2013
QUELQUE PART VERS NOWHERE
Pour l'oreille attentive
Jamais ne s'arrête
Le chant invisible
Qui invente les arômes
Et les couleurs de la vie
De l'agent de la nuit
Au plus clair du matin
Un printemps de folie
Plonge ses racines
Au cœur du délire
D'une luge sur un arc-en-ciel
Jaillissent les étincelles
Qui palpitent tendrement
Au milieu du maelström
Qui meuble la périphérie
13:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 12 janvier 2013
BOMBER
Laisse toi broyer par le verbe
Et ses pétales d'argent
Laisse toi caresser par sa langue
Quand elle délivre le venin
Dans ta bouche qui s'enhardit
Sur ses lèvres infinies
Laisse toi broyer par le verbe
Comme une poudre étincelante
La fée clochette au bout de la lame
Cimeterre que sculpte un poignet
Pour enfin écrire l'humain
En apocalypses de soie
18:54 | Lien permanent | Commentaires (3)
vendredi, 11 janvier 2013
SCOT
Roule tout au long
Des rues d'Edimbourg
Suivant le temps qui farde
Les nuances de ta voix
Dans un monde où tout
S'efface dans la mouvance
Des reconstructions en tous genres
Et des équations insolubles
Pas de deux pour tout en un
La danse des traceuses
S'effeuille ligne après ligne
Sur la clarté obscure de la nuit
15:08 | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 09 janvier 2013
UN BAISER RUSSE
Droit au milieu
De la caresse
Rien à dire
Juste sourire
Droit au milieu
De la caresse
J'écluse les décibels
En parpaings de satin
Droit au milieu
De l 'épave qui sourit
Rien de sensationnel
Une ligne d'encre et c'est tout
19:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 27 décembre 2012
HAPPY NEW NIGHT
Les yeux tatoués d'un grand blanc
La bouche qui crache un océan de feu
Rien ne rappelle qu'un jour
Ait pu être autre que la nuit
Et le gosier se rince à la toile émeri
Polissage de longue haleine
Histoire de faire ressortir les chromes
A la douceur de pastel
Pas de mesure ni de tempo
Du rythme millénaire frappé
Comme une coupe de champagne
Dont l'effervescence s'appelle sérénité
20:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 15 décembre 2012
LUTTE DE CLASSE
A la sortie de l'usine
Les bars trônent sur l'avenue
Qui mène au port de plaisance
D'où s'évadent les rêves
Pour gagner la liberté
Au bout de baïonnettes
Dont la pointe effilée comme une plume
Trace les veines du pendu
Et les artères du centre-ville
Sur la peau d'un tambour royal
Comme une nuit d'opéra
Ou un matin clair de printemps
09:40 | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 04 décembre 2012
DRESSING
Des robes aux mille replis
Caressent la peau des danseuses
Tandis que du chatoiement des paupières
S'élèvent des parfums inédits
En forme d'arabesque ou de solstice
Suspendus au fil d'une larme
Le vent s'enlace entre les doigts
Qui parcourent d'un œil amusé
Le grain de soie ou la saveur vive
Pendant que montent et descendent
Les barreaux de fabuleuses échelles
Et les températures d'extrême onction
En parcourant la lande les émeraudes
Tissent la voie lactée d'où perle
Le sourire d'une enfance en altitude
Les arômes alpestres bordant
Tel un khôl aux reflets pastel
Les laves d'un volcan en extension
13:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 03 décembre 2012
SOUFFLEUR DE BULLES
C'est l'eau électrique
Qui dessine les contours
Sur lesquels surfent les bataillons
De cils tendus vers des milliards
De soleils hurlants
Un régiment de gurkas
Ou un vol de kriss malais
Le choix des armes est au pendu
Ce que le poison égorge
Quand il sublime l'antidote
Des légions pour un siège
Juste l'audace d'un protocole
Qui désenclave la terreur
Et libère les ultrasons
Dans la bouche qui irradie
20:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 28 novembre 2012
SCENES OF THE OLD WORLD
There’s no spider for fresh air
Burning through candlelights
Only Ariadne’s sword and thread
For any gentle breeze that passes by
A single breath follows the stream
In desert storms and rainbow harmonies
Until a clear sound wipes the settings out
For an original dawn to shine
So high the moon at noon
So down the reflect at midnight
Water is just an elusive witness
Get me a drink when thunder plays
23:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 26 novembre 2012
PLUIE DE PRINTEMPS
Aujourd'hui comme tous les jours
Même pendant la visite des satellites
Une voix rayonne sur la plaine
Comme le doux son de l'offrande
Aujourd'hui comme à chaque instant
Nul besoin d'aller secouer
La cime des palétuviers
Pour sentir le grain du sable fin
Pas de dépouilles hors les poèmes
Quand les combats cessent
Et que ruisselle le goût du miel
Sur des lèvres palpitantes
18:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 24 novembre 2012
CAP 0
La poésie naît à chaque instant
De ce même instant qui préside
A l'essentiel et au superficiel
Que ne saisit jamais la pensée
Elle dit ou ne dit pas
C'est selon la clarté de l'oreille
Elle est la vie en plein coeur
La balle sur laquelle ne figure aucun nom
Jamais le poète ne se trouve
Face à la langue qui l'enlumine
Dans laquelle seuls des yeux embrumés
Croient déceler un obstacle étanche
10:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 23 novembre 2012
AU TOUCHER OU A L'OUÏE
L'Afrique en bandoulière
Et les yeux émerveillés
Par de tant de couleurs
Ou de nuances de noir
La lumière en héritage
Comme la douceur d'un fardeau
Qui s'évapore en souriant
Dans l'ombre des frondaisons
Et cette voix de femme ensorceleuse
Dont on fait des miracles
Des baisers ou des caresses
Dans la saveur de l'instant
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jeudi, 22 novembre 2012
UNE LEGENDE
Tendue vers le ciel
Comme une rose noire
Triomphant du désert
Pour retrouver l'eau
Un pur-sang arabe se profile
Dans la nuit qui resplendit
Humide et fraîche
Comme le parfum d'une source
Et tout autour du nombril
Se répandent les volutes
D'encens et de moire
Qui envoûtent les hanches du lac
17:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 19 novembre 2012
AVANT-PREMIERE
Chaque unique instant
Ne se vit qu'une fois
Et ainsi de suite
Dans le long défilé
Des nuits de la lune
Dans un ciel émeraude
Au fond de la mine
Du crayon noir
Rutile la pierre de lune
Et ses multiples facettes
Chaque éternité se vit
Au cœur de chaque instant
Sans espoir de devenir
Autre que le souffle du dragon
Dont le cœur rayonne à l'infini
16:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
UNE FOIS MILLE PHOENIX
La terre pâle et vierge
Ne tremble pas d'un cil
Le ciel immobile sourit
Aux reflets d'arc-en-ciel
L'oiseau de paradis
Et sa harpe lance missiles
Délivre ses poignets
De la plume et du goudron
Un ciel pâle et vierge sourit
Du haut de ses cils
Tandis que la terre immobile
Invente les couleurs de l'arc-en-ciel
16:14 | Lien permanent | Commentaires (0)