vendredi, 09 décembre 2005
TEMPS DE MELANCOLIE
Il y a un temps pour la mélancolie
Comme il y a un temps pour l'ennui
Ces affections qui rongent les sens
Sont-elles en lien avec l'absence
A s'être toujours appuyé sur le mental
A s'être enivré dans la projection cérébrale
A avoir toujours cru que la vie devait faire sens
N'aurait-on pas oublié la Présence
Si la vie avait un sens déterminé
Elle ne serait qu'une idée esquissée
Rien d'autre qu'une fantasmagorie creuse
Issue d'une imagination fiévreuse
La Vie a des millions de directions
C'est ce qu'apprend la conversion
Quand le regard n'est plus absorbé par l'illusion
Vient le moment où se résolvent ces questions
Ceux qui restent sur le manège enchanté
Portent le très joli nom de damnés
Ce sont eux qui entretiennent le brasier
Car au feu ils ont voulu résister
Qu'importe alors notre insouciance
La raconter serait-il indécence
Que dire sans risquer de faire offense
Pour montrer la joie avec élégance
16:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
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