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vendredi, 09 décembre 2005

UN TRESOR

Comparer ceux qui vont bien et ceux qui vont mal
N'est qu'un point de vue en aucun cas original
C'est le résultat notoire de l'esclavage mental
Ecoute donc plutôt le message du subliminal

Seul l'Absolu peut se permettre de juger de ces états
Personne ne peut donner un tel avis ici-bas
Tu trouveras l'Amour dans le trépas
De l'ego qui règne en maître en toi

Ceci figure clairement dans toutes les écritures
Seul ce vernis te sépare de ta réelle nature
La souffrance n'est que projection immature
La possession une invention de formes pas encore mûres

Laisse donc le monde s'occuper de son sort
Occupe-toi plutôt de révéler ton trésor
Celui qui gît au plus profond de ton coeur
Et qui ne souhaite que devenir une intense lueur

Commentaires

Cher gmc, vous avez une conception de la science comme savoir absolu. Je ne crois pas que vouloir tout comprendre soit l'objectif de la science. D'ailleurs, un raisonnement tout simple vous le fera voir. Qu'est-ce que comprendre? C'est saisir du sens, de la logique, de la raison quelque part. Mais comment voulez-vous saisir cette plage de clarté, si vous cherchez partout de la clarté? Il faut bien se placer quelque part et non en tout. Vouloir tout comprendre, c'est se condamner à ne voir partout qu'une immense pénombre. Précisément, la science est locale par destination et par humilité. Comprendre d'abord ceci, puis cela, puis cela. il y a bien parfois de grandes synthèses théoriques comme celles de Einstein ou de Newton, ou d'Euclide, mais il ne s'agit jamais que de bilans provisoires concernant l'état des connaissances du temps. Quant à affirmer que la physiciens contemporains n'ont aucune idée de ce qu'est la matière, que les neurobiologistes et chercheurs en science cognitive ne savent absolument pas ce qu'est la conscience, c'est aller un peu vite. Je vous assure qu'ils en savent un peu plus que vous et moi, un peu plus aussi aujourd'hui qu'il y a trente ans. C'est d'ailleurs une autre caractéristique de la science : elle progresse. Ceci dit, j'ai suivi avec passion votre débat avec Mister RetsiM. Je vous en sais gré à tous les deux.
Quant au poème que je viens de lire, il est superbe. En outre, dans les trois derniers vers, je retrouve tout mon combat. Sauf que je ne peux dire : "laisse donc le monde s'occuper de son sort". D'une part, je crois à une conjonction de toutes les lueurs et je parie qu'il en surgira un autre humanisme. D'autre part, je ne crois pas qu'il y ait rééellement un monde substantiel en dehors de ces lueurs.

Écrit par : sancho | vendredi, 09 décembre 2005

Ce qu'il y a de permanent dans tes réflections, c'est la touche d'espoir ou d'humanité ou de simplicité de la dernière strophe. Ce qui pourrait permettre à chacun (ou à ceux qui le désir) de se retrouver.

Écrit par : aeraine | vendredi, 09 décembre 2005

cher sancho,
la science en soi n'est pas condamnable, c'est l'arrogance dont fait preuve l'environnement scientifique qui l'est; une phrase telle que "par convention le chaud, par convention le froid,.....par convention la couleur, en réalité les atomes et le vide" (héraclite d'éphèse, Vème siècle avnt JC) a mise 25 siècles (!!!) pour être démontrée par la science occidentale mais cela donne dans la bouche prétentieuse d'étienne klein "les grecs ont eu l'intuition de l'atome". aujourd'hui, concernant la matière, un physicien sait vous dire que c'est une forme solidifiée d'énergie et c'est tout.
de plus, les scientifiques s'arrêtent dès que les choses remettent en question les lieux communs établis par le mental.

Écrit par : gmc | vendredi, 09 décembre 2005

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