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dimanche, 11 décembre 2005

LA ROUTE DU CHANGEMENT

Même si tu l'avais voulu, tu n'aurais rien pu changer
Le monde est parfait depuis la toute première éternité
Prend le temps de regarder au-delà des apparences
Trouve le chemin pour découvrir la substance

Tu n'est pas moins parfaite que lui, c'est certain
Il suffit que tu trouves ce qui reste en ton sein
Ceci est un chemin de pur dépouillement
Qu'il convient de pratiquer sincèrement

Cela ne passe que par la reconnaissance
Ce que tu prends pour toi n'est qu'absence
Au plus profond de ce corps se trouve la Présence
En immanence, faire acte de transcendance

Il faut passer au feu pour que puisse émerger
Ce que d'aucuns ailleurs appellent l'Incréé
Tout doit brûler pour que luise la clarté
Aucun mot ne pourra te le raconter

Ceci est un combat brutal et solitaire
Contre un ennemi plus intime qu'un frère
Tes alliés se nomment lucidité et vigilance
Ce n'est qu'ainsi qu'on peut retrouver l'innocence

Si tu y parviens, rien n'aura vraiment changé
Mais tout sera complètement transformé
Avant cela, seuls t'attendent le feu et la guerre
Ceci est un chemin réservé aux guerrières

Commentaires

la phrase n'est pas lié au poëme, c'est juste une inspiration à partager:
"pourquoi vouloir s'attacher aux pensées, elles n'ont aucune réalité"
libre de toute substancialité, il n'y a rien à nier.
quand il n'y a plus rien à trouver, on dit que rien n'est né
et c'est parfait pourtant rien à observer ou à garder.

Écrit par : yeshe | lundi, 12 décembre 2005

DE PASSAGE

Regarde les pensées qui passent
Et qui dans l'éther trépassent
Le mental jamais ne se lasse
Pourtant ne subsiste aucune trace

Rien n'est jamais advenu ici
Qui n'ait été pleinement épanoui
Pourtant quand émerge la Vie
Se dissolvent les soucis

Ont-ils un jour réellement existé
Ou les a-t-on simplement rêvés
Devant ce regard de toute éternité
Ne resplendit que la lumière de l'Incréé

Vie, mort, existence, impermanence
Rien n'a réellement d'importance
Où est la source de la substance
Au-delà de toutes les évidences

Écrit par : gmc | lundi, 12 décembre 2005

comment fais tu pour observer les pensées??? moi j'y arrive po :-(
c'est comme le je ...
;-)

Écrit par : yeshe | lundi, 12 décembre 2005

attention, vigilance, regard tourné vers l'intérieur, écoute...
tu es le "Je", pure conscience inconditionnée; tout le reste est objectivable: corps, pensées, émotions, ce "Je" peut observer les mouvements intérieurs, notamment le petit "je" mental qui dit j'ai fait ci ou ça alors que les évènements sont advenus d'eux-mêmes (ex: le corps a besoin d'énergie, une impulsion est envoyée automatiquement et le mental dit "j'ai faim", la conscience que tu es peut-elle avoir besoin de nourriture solide?)

Écrit par : gmc | lundi, 12 décembre 2005

gmc si je ne te le dis pas à toi, à qui le dire ai je?
les pensées ne peuvent etres observées, personnes ne peut les observer, si tu croit les observer ce n'est qu'une autre pensées, il n'y a pas besoin de les obsercer, tel le soi. que crois tu observer quand tu parles de ton expérience ? un fantasme?

Écrit par : yeshe | vendredi, 23 décembre 2005

observer les pensées n'est que perception, les commenter est pensée

Écrit par : gmc | vendredi, 23 décembre 2005

il n'y a pas de perceptions qui permettent d'observer des pensées. les pensées n'ont ni forme, ni couleur, etc...
observer une pensée n'est qu'une pensée elle meme, une imagination. les pensées ne sont pas du domaine de l'observable, d'un sujet-objet, d'une dualité.

Écrit par : yeshe | vendredi, 23 décembre 2005

pourquoi le processus ne serait-il pas observable?

l'observation est-elle obligatoirement duelle?
si oui, le processus qui crée les pensées est une chose exogène à ce que je suis.

Écrit par : gmc | vendredi, 23 décembre 2005

oui, l'observation est obligatoirement duelle car elle implique un observateur et un objet observé.
le processus n'est pas observable car la dualité n'est qu'une croyance/ une vue de l'esprit ignorant.
meme en se dissociant de tout, c'est encore une une référence pour s'identifié soi meme comme entité séparée.
la saisie d'un soi est sans fin, tant que l'absence d'existence intrinsèque n'est pas pour nous vacuité d'un soi, le conditionnement continu indéfiniment.
tout le samsara n'est que jeu illusoire incessant de l'esprit.

Écrit par : yeshe | vendredi, 23 décembre 2005

si le processus n'est pas observable, il est donc constitutif de ce que je suis, non?
et si je suis totale vacuité, je peux observer le jeu, non?

Écrit par : gmc | vendredi, 23 décembre 2005

à la 2 eme question, la réponse est non.
en ce qui concerne la 1ere, si tu veux bien la reformuler, je ne vois pas ce que tu veux dire.

Écrit par : yeshe | vendredi, 23 décembre 2005

n'est observable que ce qui peut être objectivé...
et pourquoi non à la deuxième?

Écrit par : gmc | vendredi, 23 décembre 2005

si tu es totale vacuité, tout l'est aussi. et tous ce qu'on l'on croit percevoir est la création illusoire de l'ignorance.
pourtant il n'est pas du domaine de l'observable; car la nature du monde n'est pas un objet (objectivable).
comprends tu ce que je veux dire?

Écrit par : yeshe | samedi, 24 décembre 2005

pas de problème mais ceci est valable quand les montagnes ne sont plus des montagnes mais, après, quand les rivières sont redevenues des rivières?

Écrit par : gmc | samedi, 24 décembre 2005

les montagnes sont elles des montagnes?

Écrit par : yeshe | samedi, 24 décembre 2005

qui cherche à comprendre?

Écrit par : gmc | dimanche, 25 décembre 2005

personne

Écrit par : yeshe | dimanche, 25 décembre 2005

donc, tout va toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes..

Écrit par : gmc | dimanche, 25 décembre 2005

puisque rien ne va nul part, c'est le cas :-)
il n'y a aucun domaine pour les montagnes en tant que montagne établi.

Écrit par : yeshe | dimanche, 25 décembre 2005

donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes n'est pas nécessaire à établir

Écrit par : yeshe | dimanche, 25 décembre 2005

que peut-il être nécessaire d'établir?

Écrit par : gmc | dimanche, 25 décembre 2005

il n'y a rien à établir.
pour donner un exemple si l'on se place du point de vue d'un chemin; lorsqu'il n'y a plus de résistance, toutes les croyances en une résolution de quelque chose, en un problème, tout celà disparait, n'a jamais eu de base réelle. la saisie d'un soi disparait et toute les manipulations et évaluation avec. aucun problème. Du point de vue d'un soi, tout est vue comme une entrave, un samsara mais ce n'est fondé que sur l'ignorance, rien de réel.
tout apparait en dépendance; rien n'est séparé d'une volonté. le non agir ne signifie pas le non agir vis à vis de quelque chose (en tout cas dans le contexte dzogchen) mais que si une chose est vide d'existence intrinsèque, tout est vide d'existence intrinsèque.

Écrit par : yeshe | lundi, 26 décembre 2005

Les commentaires sont fermés.