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samedi, 07 janvier 2006

LA FOUDRE DE SATIN

Le poète tient en main la foudre de satin
Dans ses yeux brillent mille soleils invisibles
Son regard éthéré émerge le matin
Pour contempler les merveilles imperceptibles

Il répand dans les oreilles attentives
La mélodie du nectar béni du Néant
Le souffle qui l'habite provient d'une autre rive
Il n'en est que le porteur humble et arrogant

Peu lui importe de plaire, seul compte l'honneur
Qui est accordé de transmettre aux bien aimées
La flamme de l'Amant dans toute sa splendeur
C'est ruisselant de feu qu'il parle de la beauté

Il s'est abandonné aux mains de la confiance
Telle une marionnette ou un joyeux pantin
Tout ce qui lui vient n'est que parfum d'abondance
Quel que soit ce que lui réserve le destin

Commentaires

Tu vois que tu peux le dire gentiment ;)

Tu sais. Tu ne m'apprends à vrai dire rien.
Je sais tout ça. sinon je ne serais pas là.

Moi aussi je suis un miroir, tout comme toi. qu'il te plaise ou non.

C'est le propre des relations humaines.

mais méfies-toi des mots que tu emploies comme tu dis, car ils portent, au delà de ce que tu mets dedans, ce que l'autre met dedans.

Car si je ne sais pas (encore) qui je suis, tu ne le sais pas plus que moi.

Sur un point tu me rejoins, il n'y a que moi qui puisse répondre à cette question. Ma vie et mon expérience, les rencontres que nous faisons nous questionne mais n'apporte aucune réponse qui ne nous fonde déjà. quand/si je fais cette découverte un jour, ce JE SUIS, cette question n'existera sans doute plus.

Mes réflexions ne sont pas stérile, pour la bonne est simple raison que garder trace de son chemin, comme un petit poucet, c'est juste ne pas se perdre plus. ou ne plus perdre ses pas. Tu ne connais pas mon histoire.. alors évite s'il te plaît de préjuger.

J'entends ta voix, comme un écho, comme toutes les autres voix, elles me portent, car la différence de croyance (ou conviction appele ça comme tu veux) est source de richesses vives.

Je sais apprécier le beau.

Je sais vraiment que qu'est d'aimer et de perdre. Se perdre...

Je sais aussi que je me trompe en affirmant cela ;)

C'est ce qui, justement, me porte à croire que tant que je serai consciente, je ne serai pas vivante... pleinement.

Mais avant d'être entière. il me faut combler les brèches.
Je ne veux pas oublier, car oublier c'est être condamner à revivre ses erreurs.
Je veux apprendre avant de fermer le livre et d'en ouvrir un autre.

chacun sa Foi, GMC.

Bien à toi, et en toute amitié.

Mel.

Écrit par : Mel' | dimanche, 08 janvier 2006

le beau est identique au laid, tous les contraires étant semblables.

si tu savais ce qu'est aimer, tu saurais qu'il n'y a rien à perdre ou à gagner: ces notions ne sont symptomatiques que de désir de possession, rien à voir avec l'amour.

qu'est-ce que tu appelles la Foi?

Écrit par : gmc | dimanche, 08 janvier 2006

"le beau est identique au laid"

cela me rappelle un aphorisme de je ne sais plus qui : "la beauté n'est autre que de la laideur non encore travaillée"

Écrit par : zawad | dimanche, 08 janvier 2006

ça doit être du gibran

Écrit par : gmc | dimanche, 08 janvier 2006

Les commentaires sont fermés.