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jeudi, 26 janvier 2006

BIENVENUE

Mille flocons qui chantent, en silence
Une nuée ardente, pur silence
Un menu d'allégresse te chante
Brise tourbillonnante, tout silence

Voile de candeur, pluie d'étoiles
Pris dans la lueur, blanc d'étoile
Souffle bienveillant de douceur
Caresse d'une chaleur, rêve d'étoile

Ondée de l'azur, plein les yeux
Telle une ouverture, sans les yeux
Extasiée au milieu d'un monde
Ruisselant d'Amour, coeur des yeux

Commentaires

salut gmc
joli cet écrit
je préfère ce genre-là à celui disons plus...moralisateur

Écrit par : baramine | samedi, 28 janvier 2006

la morale est absente ici; si tu en vois, c'est qu'elle est dans ton regard

Écrit par : gmc | samedi, 28 janvier 2006

Beau poème dont je ne dirai autre mot superfétatoire.

Je le prends aussi

gmc, je sais que tu n'as peur de rien en particulier puisque tu n'es rien en particulier, que tout se règle ou régule de soi-même dans ce blog, et que

Merci pour cet accueil si

Le genre de phrase: "la morale est absente ici, si tu en vois c'est qu'elle est dans ton regard"

est très suréaliste! bien sûr j'admets et heureusement, le suréalisme est dans mon regard, ce qui me permettra de revenir ici de temps en temps sans "sentir" ou ressentir aucunement appliqué sur moi la moindre pointe de "leçon" ou d'enseignement quelconque

je reviendrai me "mirer" puisque cet endroit est miroir comme lac d'eau pure et profonde (bien choisi les couleurs noir pour le fond général,et bleu pour celui des textes, j'y penserai pour mon prochain blog) et je n'aurai pas besoin de poser la sempiternelle question que l'on pose habituellement aux miroirs, je ne serai sûr que d'une chose, reposante entre toute et unificatrice ô combien:

je serai exactement reflétée à chaque instant "t" où je contemplerai l'un des poèmes, j'éviterai quand même de me promener trop près de l'étron, même si une fée peut transformer ses éfluves en dives oraisons. Donc venant ici, je me retrouverai seule devant moi-même comme jamais ne le fus, parfaitement adéquate avec qui je suis...
Ego-extase...
Vertige intérieur....mais tout à fait conscient et paisible, et maîtrisé
Narcissisme au segond degré, subtilement calculé et dosé.

Ah que bon!

enfin à consommer con modérato, molo, molo

Rumi était un oriental
l'orient est parcouru par le désir et non l'absence de désir
cette notion est assez subtile à comprendre pour une entité persuadée de détachement et d'équivalence à travers toute manifestation karmique et impermanente.
Le soufisme préconise le détachement, certes, mais le désir y court comme torrents dans pâturages après l'orage!
Dans les textes de Gibran, on peut très bien l'observer, Gibran est lui aussi oriental et non asiatique.
Le "détachement" ne recouvre pas le même sens profond pour le soufisme et l'hindouisme.

Ces propos n'engagent que leur auteur évidemment, à savoir moi.
Et ne prétendent que refléter les conclusions de mes études personnelles à ce sujet, bien entendu. Ils ne visent en rien à enseigner ou convaincre quiconque. Je les dépose ici, pourquoi pas? puisque je m'y "mire" à l'aise.

Ibn 'rbi m'ayant enseigné qu'il n'était point correct de prendre sans donner
je te laisse ceci:

Que la route monte à ta rencontre,
Que le vent soit toujours dans ton dos,
Que la lumière du soleil réchauffe ton visage,
Que la pluie tombe doucement sur tes champs
Et, jusqu’à ce que nous nous revoyions, que Dieu te porte sur la paume de sa main.

Écrit par : jubilacion | samedi, 28 janvier 2006

Salut jubilacion,

l'islam est la plus sensuelle des religions, c'est très clair, contrairement à ce que croit le populo lambda mais quand tu atteint "cette fabuleuse prairie au-delà du bien et du mal" où t'attend un dénommé Rumi, il n'existe plus aucun système de conventions de type "morale". même topo pour le stade situé après l'éveil oriental. de toutes manières, il n'y a plus de pilote revendiqué.
"tous les chemins mènent au sommet de la même colline; par contre, peu de pèlerins sur ces chemins mais beaucoup d'ergoteurs en bas de la colline. tous les chemins redescendent ensuite de la colline pour se perdre dans les sables du Néant".

ces poèmes ne valent pas un sou de plus qu'un simple regard; tu trouveras sur ce blog un poème qui explique que la production du poème est différente de sa réception. c'est la lecture, donc le regard du lecteur qui donne son sens au texte (et ce sens est différent pour chaque lecteur), rien d'autre et certainement pas ce que l'auteur présumé a voulu exprimer, les deux actions sont différentes.

tu ne prends rien à personne ici, tout ce que tu peux y trouver, tu le reçois de toi-même.
merci pour tes passages poétiques et aériens

Écrit par : gmc | samedi, 28 janvier 2006

petite précision: il n'y a qu'un seul désir qui parcourt le soufisme: celui de Dieu, à l'exclusion de tout autre (tu sais, c'est la même histoire que ce pêcheur qui choisissait le bon et gros poisson); le "drame" que vivent beaucoup, c'est de préférer les myriades de petits poissons.

Écrit par : gmc | samedi, 28 janvier 2006

Rûmi a encore frappé!

Encore une perle:


Les amours dont l'objet n'est que beauté physique ne sont pas amour vrai. »
Djalal Al-dîn Rûmi .

ILs nous prennent pouor des cons! Et "lamour ne se mange pas en salade", est encore plus vrai et plus rigolo: on revient à la matière que l'esprit corrompt, dont il pourrit la pureté. La pensée moche du mystique ne donne que ce genre de bêtise...

Écrit par : orlando de rudder | samedi, 28 janvier 2006

orlando de rudder,

le jour où tu seras capable de démontrer que tu n'es pas simplement une bite ambulante n'est pas encore advenu.

ce jour-là, tu commenceras à devenir crédible en ce domaine.

Écrit par : gmc | samedi, 28 janvier 2006

Voilà des propos élevés et de nobles pensées!

Je suis une amoureuse de la vie, de l'Amour, de mon Seigneur et doux maître, que je ne laisserais pas pour tout l'or ou toute la sagesse du monde ou des sphères...!

Je suis une personne emplie de désir, comme sont remplis de désir les orientaux, et je danse la vie, et l'amour et le désir, et le désir d'unité. Je ne permets à quiconque de jauger le degré auquel je suis parvenue ou non parvenue.

gmc, si tu trouves mes interventions poétiques, ton regard donne simplement sens au moment où tu lis mes coms et cela n'engage que ta propre perception de ce que j'écris.


J'espère que Dieu te porte sur la paume de sa main.

Et je m'en vais faire de ce pas, un joyeux collectage-pillage-butinage de ton blog, sans aucun remords puisque les poèmes n'y valent pas un sou, Sans plus penser à y apporter moi-même quoi que ce soit en aucune matière.
Quel repos, quelle paix! tu m'en vois...mais non inutile que je dise cela ne reflèterait que... ce dont tout un chacun se contrefiche.

Je me sauve, prenant mes petites pattes de souris à mon cou.
Espérant n'avoir pas trop grignoté ou maculé ce blog.

Tic, tic, tic... je suis partie

Écrit par : jubilacion | mercredi, 08 février 2006

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