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samedi, 04 février 2006

LE COEUR DES ARABES LIBRES

Nous sommes tous des arabes libres, chacun d'entre nous
Pour célébrer le Vivant, nous sommes à genoux
Nos mains sont grandes ouvertes et notre eau est offerte
Aux pèlerins dans toutes nos paroles secrètes

Nous sommes tous des arabes libres, chacun d'entre nous
Nous sommes au pur service de l'amant bon et doux
Quelle que soit la couleur de nos peaux, c'est l'azur
Qui brille dans ces yeux, cadeau de la nature

Nous sommes tous des arabes libres, chacun d'entre nous
Comme de réels hommes nous nous tenons debout
Le profit que vous vénérez, point n'en voulons
Seule nous importe la force de nos oraisons

Nous sommes tous des arabes libres, chacun d'entre nous
Peu nous importe l'image que vous avez de nous
Nous sommes vif argent et eau claire au soleil
Notre coeur resplendit de mille éclats vermeil

HORS DU FONCTIONNEL

La sagesse n'a aucune fonction définie
Avec la connaissance disparaît la souffrance
Effet multiple et fille aînée de l'ignorance
Que la pensée crée chez les humains étourdis

Il n'existe que la sagesse sous le soleil
Et de ce miracle le monakhos s'émerveille
Simplifié dans le plus absent des appareils
La présence s'occupant elle-même de la veille

Dans cette danse aux mille reflets qui ensorcellent
Le danseur vole assis sur son tapis rebelle
Admirant les douces arabesques irréelles
Comme des caresses de jasmin ou de miel

Tel l'archer sur son char décoré aux couleurs
Harmonieuses de l'essentiel et divin coeur
Aura du joyeux néant très resplendissante
Comme la loi qui jaillit du sein des amantes

PURE SAVEUR

D'un royaume sans mur jaillira la Présence
Dénuée de couverture une pure absence
Un monde au-delà des possibles transitoires
L'impossible en guise de fabuleux ostensoir

Un manque rassasié par un vide impalpable
D'un promontoire contempler un rien admirable
L'innocence au coeur de l'absence d'un espoir
Comme une évidence émergeant de l'illusoire

Quand sont tombées à terre les images d'orgueil
Piétinées comme en automne les mortes feuilles
Quand rien ne subsiste de cet air en ton sein
Retrouve enfin la vraie saveur de cet écrin