lundi, 06 février 2006
VERS L'OLYMPE
Où as-tu vu un monde extérieur, comédien
Alors que dans l'oeil est la couleur, magicien
Tout ce que tu vois provient de l'intérieur
De ce que tu discernes tu es le créateur, balladin
Apprend à te servir du regard, blanche hermine
Sors donc tes yeux du blafard, hallucine
Cet univers n'est rien qu'un hall de gare
Repeins le aux couleurs du hasard, illumine
Tu tiens le monde en ton pouvoir, sois créateur
Réfléchis alors tel un fameux miroir, maraudeur
Si le nectar et l'hydromel tu veux bien boire
N'attend pas qu'il soit trop tard, gladiateur
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IMBROGLIO
Bien ou mal, quelle importance
Pur concentré d'insignifiance
Mal ou bien, quelle incidence
Total jeu d'anecdotiques apparences
Qui est le coupable innocent
Peut-être ce nuage qu'on pend
Au balcon des illusions de midi
A la septième heure est-il parti
Dans le brouillard les jugements pleuvent
Aucun de ces jolis tracas qui nous émeuvent
Ne saurait distraire le charmé de sa danse
Qui le foudroie dans un velouté d'élégance
Rien à comprendre, tout est pure harmonie
Pas d'embouteillage sur ce chemin ébloui
Un vertige de mousson du côté de Nippour
Une autre façon de raconter ce fol Amour
22:05 | Lien permanent | Commentaires (0)