mardi, 07 février 2006
MIRAGE DE L'ORNIERE
A chaque époque ses belles nuits enflammées
Dépensées en vain dans divers lieux enfumés
Le suicide sous forme de gaspillage enfiévré
Un univers par la prétention parfumé
Tu cours, tu cours, tu te pavanes au beau milieu
D'astres noirs qui ne sont que d'insipides gueux
Chacun son monologue intéressant et creux
Dans tous ces verbieurs, pas une lueur d'amoureux
Les nuits du bac à sable des enfants noceurs
Qui se gargarisent de leurs discours de flambeurs
Du verbiage organisé d'où ne sortira
Que les volutes misérables du tabac froid
C'est trop de temps perdu à chasser la chimère
Aucun Amour dans ces tristes joutes éphémères
Illusions au menu des ombres ensorcelées
Qui se réveilleront un jour vides et usées
Bruit et vacarme constituent cet ordinaire
Tout est posture creuse dans cette brillante ornière
Etourdissement des sens qui n'est que poussière
Polluant le miroir d'où jaillit la Lumière
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