vendredi, 10 février 2006
JE SUIS PARTI SUR UN CHEMIN DE MORT
Partir pour trouver de la vraie Vie l'esclavage
Partir pour illuminer tous les paysages
Partir sans nul regret du vieux libertinage
Partir pour s'affranchir du culte des images
Chemin qui ne mène nulle part ailleurs qu'ici
Chemin qui se vit dans un mourir infini
Chemin qui n'est autre qu'un sourire ébloui
Chemin qui n'existe pas en dehors d'ici
Mort qui ne s'appelle jamais que résurrection
Mort qui à chaque instant annule les questions
Mort dont il n'est nulle idée de compréhension
Mort qui du Vivant est l'identification
Je suis, autre que ce reflet que tu crois voir
Je suis, différent de ce que conte cette histoire
Je suis, un vide hallucination du miroir
Je suis, ce que tu projetteras dans le noir
13:57 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Équilibre de la rime qui s'arrime
En tête et en fin de fête
Espoir de trouver enfin la rime
Qui va faire éclore la fleur de tête
Qui surplombe le bouquet fragile
De cette construction indocile et tactile
Si tu prends le chemin d'une mort délectable
Tu croiseras peut-être un destin détestable.
J'ai bien aimé tes rimes en début et en fin de vers...
Regarde à ce lien :
http://goublin.over-blog.com/
Le petit goublin que je suis aussi réponds au Marot qu'il était...
Ça rime à quoi tout ça ?...
(Je continue de lire tes poèmes avec intérêt...)
J-P
Écrit par : Merlin | vendredi, 03 mars 2006
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