Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 02 mars 2006

LES BAISERS DE L'ABSOLU

Le divin n'est pas un animal amoureux
Il ne s'exprime qu'en baisers ornés de feu
D'où jaillissent des flammes froides et scintillantes
Comme les braises éteintes du regard de l'amante

Et l'Absolu s'en va se contempler très nu
Comme une aurore boréale des confins polaires
Sans un seul témoin de cette divine entrevue
L'infini lui servant de glorieux réverbère

Les baisers de l'Absolu sont d'austérité
Empennés, telles les flèches d'azur du printemps
C'est dans le verbe d'un souffle court illimité
Qu'ils font tressaillir des gladiateurs étonnants

Les commentaires sont fermés.