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jeudi, 02 mars 2006

R.A.S.

Il n'y a rien à sauver dans toute illusion
Ce chemin ne mène vraiment qu'au sacrifice
Evite de croire en ces rêves et projections
La mort te conduira au jardin des délices

Le feu sacré n'est que la pure connaissance
Enflammée tu ne veux rien qu'être consumée
Le monde alors n'est plus qu'envahi d'insouciance
Qui fait jaillir les vraies prémices de la beauté

Aucun obstacle à cela, tout ne fut qu'offert
L'avidité ruine ceux qui veulent posséder
Avoir est l'étendard des damnés en enfer
Dépouillées sont les oriflammes des bien aimées

Pour ceux qui continuent leur temps d'aliénation
Ces quelques mots sont donnés en guise d'oraison
Toute jouissance ne rime qu'en terme de souffrance
Et l'abstinence n'est que la mère de l'abondance

Commentaires

Oui, certains pensent que tout n'est qu'illusion. D'aucuns, physiciens et astrophysiciens vont même jusqu'à croire, imaginer, conjecturer que l'univers dans lequel nous croyons être n'est qu'une vaste illusion cosmique...

En dépit de quelques maladresses, ce poème me plaît bien et sur le fond et sur la forme.
Néanmoins "prémices" est féminin => "les vraies prémices"
& le "que" du dernier vers, plus que malhabile est... mal placé : il se doit d'être après le verbe => "l'abstinence n'est que la mère de l'abondance" ("la mère que de l'abondance" est une formulation incorrecte ; même si c'est précisément ce que tu as voulu dire, il fallait l'exprimer autrement...
Je vais essayer de lire un petit pack de tes poèmes, même si ce n'est pas toi qui en est l'auteur, puisque - pour toi aussi - "JE" semble être un autre ! ;o))

J-P

Écrit par : Merlin | jeudi, 02 mars 2006

monseigneur,
vos désirs sont des ordres, cela vous sied-il mieux maintenant?

Écrit par : gmc | jeudi, 02 mars 2006

Or ça sire Chenot, vous qui estes bien chenu, je vous répondrai - oncques maux ne furent plus doux -
"Oui cela me sied du fond du coeur,
je l'ai treuvé mon rimailleur."

Élémentaire mon cher Jackson !

Écrit par : Merlin | vendredi, 03 mars 2006

J'aime bien la "vaste illusion cosmique..." de merlin l'enchanteur.

Donc les prémices sont féminines ce qui n'est quère surprenant, les oriflammes aussi ce qui (à part celui de Jeanne d'Arc) est plus curieux. Celles des bien aimées serait dépouillées... et on a encore un problème de genre puisque les avides sont des ceux et les bien aimées des celles... A moins que ce ne soit voulu mais dans ce cas je peux te présenter quelques celles pas mal avides :-)

Écrit par : Joël | lundi, 06 mars 2006

oriflamme est féminin; pour le reste, "voulu" n'est pas le terme adéquat, "normal" serait plus judicieux ;-)
les bien aimées sont toujours féminines (mais non sexuées)
et les ceux sont globaux (et non sexuées)

Écrit par : gmc | lundi, 06 mars 2006

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